La diaspora congolaise dans son ensemble suit avec beaucoup et attends avec attention le jugement qui sera rendu sans anticipation ni de l’inculpation ou de l’innocence de l’accusé le plus célèbre du moment, le prévenu Kamerhe, ni de sa condamnation. Cependant, ce procès nous aura quand même permis de comprendre comment fonctionne nos gouvernements dans leur souci de réaliser les projets de développement pour l’intérêt général de la nation, et notamment sur la façon dont les marchés publics sont attribués à des entreprises. Et de ce point de vue, la diaspora s’est rendu compte et regrette la légèreté et le moins avec lequel des marchés importants peuvent être attribués à des entreprises parfois sur simple base des affinités purement amicales.
Dans le cas d’espèce, le regret porte sur le choix de monsieur Jamal, un sujet libanais de plus des 80 ans où a peu, comme étant celui qui devait bâtir des logements pour les congolais, alors que ce n’est pas la main d’œuvres qui peut manquer dans un pays où plus des 50% à moins de 30 ans et est n’a jamais obtenu d’emploi. Comment peut développer notre pays sans commencer par nous faire confiance entre nous ? Avons-nous vraiment envie d’améliorer notre situation économique et sociale ? Un autre élément étonnant concerne l’idée même des maisons préfabriquées. Comment comprendre qu’un pays qui est situé au coeur de la forêt équatoriale, le bassin du Congo, un pays qui produit du ciments avec ses carrières encore actives dans plusieurs provinces, pouvais avoir besoin de se doter des maison préfabriquées ? Que se passe-t-il derrière cette préférence de projet tout à fait surprenant et quelques peu irresponsable ? Quel avenir voulons-nous bâtir en tant que nation si nous devons tout importer, y compris des lieux où nous sommes logés ?
Un autre élément qui a attiré l’attention de la diaspora concerne le projet en tant que tel. Il s’est avéré que l’idée ainsi que sa conception son le fruit du gouvernement sortant, celui de Joseph Kabila, car les appels d’offre avaient lieu déjà sous le gouvernement Tchibala; ce qui revient à dire que le gouvernement actuel avec Vitak Kamerhe n’ont que poursuivre un projet déjà conçu. Il est importent de le souligner dans un contexte où parfois nous avons tendance à diaboliser le gouvernement. Oui,le Congo vit la continuité du programme, mais aussi de projet du développement, et c’est n’est que de cette façon de faire, en luttant contre certaines mauvaises et très anciennes pratiques mais devenues presque notre seconde nature, c’est à dure la corruption et le détournement, que nous pouvons y parvenir.
La diaspora se tient donc attentive vis à vis de cette situation dans l’espoir de savoir la vérité rien que la vérité après tout. Que vive la RDC ( JSK, libre penseur).
AxeNordSud Media 