Ce premier juillet dernier à eu lieu, au cours d’une plénière de assemblée nationale, adoption de la candidature du compatriote Ronsard Malonda comme président de la future commission électorale indépendante (CNI) en remplacement de président sortant Corbeille Nangaa.
Mais il a lieu de signaler avec regret que suite à cette adoption, l’église catholique, et derrière elle toutes les confessions et partis politiques et mouvements citoyen mécontents comme l’UDPS, LAMUKA, et LUCHA et FILIMBI, s’évertue à former un front pour boycotter et violer la constitution en appelant à une contestation massive des cette semaine.
Ces intoxications devenues tout à fait coutumières d’une église catholique au Congo foncièrement politisée et tout à fait en déphasage avec sa mission primordiale qui est plus tôt celle d’orienter les âmes vers la félicité céleste et cela a travers l’enseignement de la parole de Dieu, sont tout à fait indignes dans un contexte où nous devrions tous prôner le respect de la constitution et des lois de la républiques.
Car toute remise en question d’une candidature adoptée par la majorité parlementaire a qualité d’une loi,nul ne peut donc faire l’objet d’une remise en question par quelque regroupement que ce soit . L’Église catholique devait laisser la politique aux politiciens et se concentrer plus sur les affaires pastorales, car c’est cela dont le peuple de Dieu en a nécessairement besoin et non pas des lois et des propositions votées au parlement.
En effet, la démocratie est un jeu, on a parlé d’ailleurs couramment du jeu de la démocratie, qui a comme règle du jeu l’acceptation de la volonté de la majorité parlementaire.
La majorité parlementaire a déjà tranché en faveur de Ronsard Molanda.
Donc nous ne pouvons que nous plier devant cette expression de la majorité. Tout désobéissance est antidémocratique et l’église devait se ressaisir pour son vrai rôle social qui est celui d’être une église au milieu du village.
Mais en même temps, il est important de se demander jusqu’où nous amènera ce militantisme voulant prendre la place du parlement? Il est donc temps pour tous, leader politique et politique, d’adopter un discours de paix et d’unité surtout en cette période de commémoration de nos 60 ans d’indépendance.


JSK