
« Il faut que les actes suivent. M. Tshisekedi le sait, il n’est pas légitime. Non seulement il est illégitime, maintenant il pose des actes en violation intentionnelle de la Constitution. On ne peut pas laisser passer certaines choses. C’est pour cela, je soutiens totalement l’action de Maître Théodore Ngoyi. Je dis à la population et je dis à tout le monde, M. Tshisekedi cours le risque énorme donc il doit être traité de haute trahison », c’est ce qu’a déclaré, ce lundi 31 août 2020, Martin Fayulu l’un des ténors de Lamuka en compagnie de maître, Théodore Ngoyi.
Celui qui se considère comme le seul Président élu de la présidentielle de 2018, a laissé entendre que « on ne peut prendre à chaque fois pour le Congo le demi mesure, on ne peut pas à chaque fois pour le Congo accepté, les choses inacceptables. Ce n’est pas parce que ces juges ont causé du tort que je dois soutenir la violence intentionnelle de la Constitution, non! Nous sommes des hommes et femmes des principes et des valeurs. Le respect de la Constitution est sacré, M. Tshisekedi doit respecter la Constitution ».
Théodore Ngoyi appelle les deux chambres du parlement de mettre en accusation le Président de la République de haute trahison
Pas plus loin que le vendredi 21 août, Maître Théodore Ngoy a tenu un point de presse, à sa résidence située dans la commune de la Gombe dans le but de lever l’équivoque qui ne cesse de planer dans l’agora politique congolaise sur les juges Noël Kilomba Ngozi Mala et Jean Ubulu Pungu. Ces juges avaient refusé de prêter serment devant le Chef de l’État après leur nomination à la Cour de cassation.
De ce fait, en tant que avocat conseil de ces juges, Théodore Ngoyi avait estimé que le Chef de l’Etat, Félix TSHISEKEDI aurait violé intentionnellement la Constitution de la République dans son article 158 en nommant des nouveaux juges à la Cour Constitutionnelle en remplacement des juges Noël Kilomba Ngozi Mala et Jean Ubulu Pungu dont le mandat est en cours de validité.
Avec textes juridiques à l’appui, il avait laissé entendre que la fin du mandat d’un juge Constitutionnel ne dépend pas à la décision du Président de la République.
D’après lui, la nomination a été faite en violation des textes légaux, est de nul et nul effet. D’où, dit-il, il faudra plutôt attendre le tirage au sort qui interviendra en avril 2021.
Face à cette violation intentionnelle de la constitution du pays, Maître Théodore Ngoy avait, contre toute attente, appelé les deux chambres du parlement à la convocation d’un congrès pour mettre en accusation le Chef de l’Etat pour haute trahison.
« Le chef de l’État s’est
écarté de l’état de droit dont il dit défendre », avait-t-il dénoncé.
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