
Deux infirmières de garde ont été violées par des personnes non autrement identifiées à l’hôpital de la révolution de Kisenso. Il s’agit d’un groupe de 14 personnes (Kulunas) s’en sont pris à ces deux corps médicaux dans la nuit du 10 au 11 septembre. Ils ont en suite dépouillé les malades et personnels de leurs téléphones, microscopes de l’hôpital et beaucoup d’autres matériaux destinés aux travaux dudit l’hôpital.
Se confiant au micro d’Axenordsudmédia, Rimain Minga, médecin directeur de cet établissement sanitaire dit reconnaître l’un d’eux. Dans la foulée, certains malades qui ont vécu cette atrocité, se plaignent du manque de l’électricité qui, du reste, est devenu roi dans ce coin de la capitale, et la distance kilométrique qui sépare cet établissement au premier poste de Police.
Selon les informations reçues sur place, les deux victimes laissées dans un état critique, ont été urgemment acheminées à l’hôpital Mère et enfant de la commune de Ngaba pour une meilleure prise en charge.
Les habitants de ce coin ont lancé un S.O.S à l’endroit des autorités de la ville de Kinshasa et la SNEL afin de remédier le manque de l’électricité qui est à la base de l’insécurité à Kisenso, notamment de mettre un poste de police pour qu’ils soient en sécurité avec leurs biens.
Nodriche Kasaï