
L’élu de Kinshasa sur la liste du MLC, Daniel Mbau Sukisa a accordé une interview à Axenordsudmédia ce mardi 5 janvier 2021, en marge de l’ouverture de la session extraordinaire de l’Assemblée nationale. Ce député de Lamuka a laissé entendre qu’il y a une dynamique qui s’installe. Une dynamique, dit-il, positive et démocratique, une dynamique qui laisse poindre de la rénovation au même du renouveau.
A cet effet, a-t-il fait savoir, qu’il commence petit à petit à caresser le goût de rester parlementaire ou encore, a-t-il indiqué, de faire mieux pour la nation congolaise parce que, à l’en croire, ce qui se passe aujourd’hui dans la RD. Congo augure des bonnes choses dans l’avenir non simplement pour sa génération mais pour des générations futures.
A la question de savoir le sort qui est réservé au questeur adjoint du Bureau de Mabunda Lioko, le député Daniel Mbau Sukisa a précisé qu’il appartiendra à la plénière qui est souveraine de décider sur son sort.
« C’est bien clair qu’il est malade mais s’il est à l’impossibilité de comparaître, on va tirer toutes les conséquences de Droit. Pour l’instant, moi seul, je ne peux pas vous dire quel est le sort que je peux réserver au questeur adjoint », a-t-il déclaré.
Que diriez-vous à ces députés du FCC qui voient mal que le Bureau d’âge puisse adopté la matière sur le contrôle parlementaire?
Le représentant du peuple, Daniel Mbau Sukisa qui s’est inscrit dans la ligne droite de la vision du Chef de l’État, a rétorqué que ces députés du FCC sont dans l’hallucination, « ils pensent que nous sommes encore dans un contexte prédatocratique, nous sommes encore dans une logique de la gestion unilatérale du pouvoir comme ce fut le cas. Il n’en est pas question, la plénière, elle est souveraine, elle a compétence de pouvoir inscrire n’importe quelle matière selon bon lui semble.
Par ailleurs, il a renseigné que le nouveau Bureau définitif de l’Assemblée nationale va rencontrer l’assentiment du peuple car, dit-il, l’Union sacrée c’est d’abord une philosophie nouvelle dans la gouvernance politique. L’union sacrée, a-t-il renchéri, c’est le pouvoir qui revient au peuple. D’où, Daniel Mbau pense qu’il y a une interaction nette entre les membres d’union sacrée et le peuple congolais, ensemble ils vont définir le critérium, l’Assemblée nationale va avoir un Bureau légitime.
Christian Okende