
Dès son arrivée, ce dimanche 18 janvier, en provenance de Berlin, pour des soins médicaux liés à son empoisonnement présumé, d’après certaines sources, Alexeï Navalny a été interpellé aussitôt après avoir humé de l’air frais du sol russe, ainsi que ses alliés qui l’attendaient à l’aéroport de Vnoukovo où ils étaient venus pour l’accueillir. Les États-Unis, la France y compris l’Union européenne appellent Moscou à sa libération illico presto
Après avoir passés plusieurs semaines de repos médical en Allemagne, où il s’est reposé pour recouvrir complètement sa santé, l’opposant russe a été mis en état d’arrestation ce dimanche 17 janvier à l’aéroport de Cheremeteivo de Moscou, avant même de subir l’étape du contrôle de passeports.
À en croire un communiqué des services pénitentiaire Russe (FSIN) Alexeï Navalny, restera en prison jusqu’à la décision du tribunal sur son cas.
Depuis que cet opposant de Vladimir Poutine ait annoncé son intention de rentrée, les autorités l’ont mis en garde et l’on assuré qu’ils seraient obligés de l’arrêté pour avoir violé le condition carcérale d’une peine de prison avec sursis reçu en 2014.
L’imperturbable
Malgré ces avertissement d’arrestation, le fameux opposant militant anti-corruption, a gardé son sang froid, et pris son vol pour se rendre, contre toute attente, à Moscou « Vais-je être arrêté ? cria ce dernier devant les journalistes qui étaient abord de son aeronef qui a decollé vers 14h de Berlin. « J’ai pleinement le droit de rentrer chez moi clamait encore ce dernier devant les caméras.
Hélas! Malgré cette audace de Navalny, l’avion a été déroutée au dernier moment vers un autre aéroport de Moscou, celui de Cheremeteivo. La police anti-émeutes était présente, et bien en place avec un groupe des quelques partisans massés devant les barrières installés pour empêcher l’accès à la salle d’arrivée, selon des journalistes de l’AFP.
Plusieurs de ses alliés dont sa directrice de campagne ont été arrêtés.
Selon l’ONG spécialisée OVD-Info, 65 personnes, par contre, ont été interpellés à Moscou et Saint-Petersbourg.
Le président du conseil européen, Charle Michel, a qualifié d’inacceptable cette arrestation de l’opposant russe.
Jason Munginda