
Les leaders démocrates ont déclaré ce vendredi 22 janvier par la voie des ondes, que la réception d’acte d’accusation de Trump est prévue pour ce lundi 25 janvier. Par contre, le processus de destitution enclenché contre le candidat malheureux à la présidentielle de 2020 aux USA aura lieu le 8 février 2021. Ce délai fixé, permettra notamment, au Sénat d’asseoir les membres de la nouvelle administration. Accusait d’incitation à l’insurrection de ses partisans à l’assaut du 6 janvier dernier au capitole, pendant que les parlementaires entérinaient la victoire de son successeur Joe Biden, Donald Trump se verra son sort être scellé.
Malgré que le Président sortant des États-Unis d’Amérique a finalement courbé l’échine, rien n’est encore fini pour lui. Car des nombreuses accusations pèsent encore sur lui. Pour ce faire, Trump sera dans quelques semaines de nouveau sur les projecteurs de l’actualité politique américaine. Son procès en destitution va avoir lieu, le 8 février au Sénat. Ce, après la transmission qui devrait se faire à ce sujet au niveau de la chambre haute sur l’acte de mise en accusation, au tout début de semaine prochaine. Ont annoncé ce vendredi 22 janvier les leaders démocrates au congrès.
Ce moratoire de deux semaines, entre la remise de l’acte d’accusation et l’entame des débats permettra que le procès ne monopolise pas les sessions à la chambre des représentants, pour le mandat de Joe Biden qui vient tout juste de commencer. De ce fait, le Sénat pourrait confirmer la mise en place des nouveaux membres de son gouvernement.
»Une fois les dossiers rédigés, l’exposé par les parties commencera la semaine du 8 février » a déclaré dans la soirée de ce vendredi Chuck Schumer, le chef démocrate du Sénat américain. Lieu où devrait être jugé le milliardaire Trump pour incitation à l’insurrection.
Rappelons que Chuck Schumer avait auparavant précisé devant ses collègues que l’acte d’accusation serait transmis au Sénat lundi prochain.
»Nos procureurs sont prêts à défendre leur dossier devant les 100 sénateurs qui serviront de juges au cours du procès », avait ensuite confirmé la présidente de la chambre des représentants américains et partisane démocrate, Nancy Pelosi dans un communiqué.
Ce sont également ces mêmes procureurs des élus démocrates qui devront apporter au congrès, l’acte de ladite accusation dans l’hémicycle du Sénat. Où, ces derniers, les liront par la suite au Sénateurs.
Cette étape marquera le début l’ouverture formelle du procès mais les débats proprement dits sur le fond ne seront amorcés que dans deux semaines, après le dépôt de la plainte.
Cette fois, même certains des alliés de Donald Trump se sont montrés très critiques à son sujet. Y compris, Mitch McConnell, qui fut l’un de ses plus proches alliés pendant sa présidence, a fait savoir, qu’il n’excluait pas de le juger coupable.
Néanmoins, malgré cela, la constitution américaine impose un seuil de deux tiers du Sénat pour condamner un président. C’est-à-dire, qu’il faudra en principe que 17 Sénateurs républicains se rallient aux 50 démocrates, pour atteindre cette majorité qualifiée. Ce qui, à ce stade est encore loin d’être ainsi.
Notons à cet effet, que si Donald Trump arrivé à être déclaré coupable, il ne serait plus demis de ses fonctions, puisqu’il a déjà quitté la Maison Blanche. Mais par conséquent, il deviendrait inéligible pour briguer un mandat public quelconque. Notamment, celui présidentiel. Alors même qu’il caressait déjà l’idée de se représenter comme candidat à la présidence de la République à l’élection de 2024.
Jason Munginda