
Une intervention d’urgence du gouvernement de la République s’impose pour éradiquer une tête d’érosion qui engloutit plusieurs maisons et menace de couper en deux la route de la clinique universitaire y compris l’Université de Kinshasa. La situation est plus que dramatique au regard de l’ampleur de dégâts que cause cette érosion dévastatrice.
Un des notables du quartier, qui garde l’anonymat, avait tenté, il y a quelques années, avec ses faibles ressources de lutter contre cette catastrophe. Mais, hélas ! Si, il a pu maîtriser la progression d’érosion d’un côté, il n’en est pas le cas de l’autre côté dans la trajectoire de l’entrée principale de l’Université de Kinshasa.
A en croire d’autres notables du quartier interrogés, un travail de génie-civil ou militaire s’impose pour commencer d’abord à remplir des immondices ou sacs de sable, le ravin ayant provoqué des trous béants dont la crevasse du sol peut atteindre 5 à 10 mètres de profondeur.
D’autres témoignages n’hésitent pas de parler de la défaillance humaine qui serait à la base de ces désastres pour la simple et bonne raison que le quartier est envahi par des constructions anarchiques, c’est-à-dire, des bâtisses construites sans aucune norme urbanistique avec des avenues entrecoupées sans qu’on ait pensé aux voies de canalisation ou d’évacuation des eaux de pluies. C’est pourquoi, disent-ils, il sera même difficile de faire parvenir des engins lourds dans le quartier à cause de l’inaccessibilité de routes. Sinon, beaucoup de parcelles seront englouties.
L’écoulement des eaux des pluies qui quittent Mbanza-Lemba et l’UNIKIN fraye du chemin dans des parcelles construites en face du trafic de l’université.
Les étudiants et les habitants des environs ont sonné le glas auprès des autorités congolaises en vue de sauver la colline inspirée, l’UNIKIN.
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