[Initiatrice d’Horizon 2060 et CRIC] Stéphanie Mbombo prête à épauler Sama Lukonde pour concrétiser la vision de Félix Tshisekedi

Depuis son bastion de confinement en Israël, elle suit à la loupe l’évolution de la situation socio-politique de son pays, la RD Congo. Quoique jeune, elle n’est pas née de la dernière pluie en politique : bourrée d’expérience. Tête bien faite, elle est aussi une femme compétente, avec une probité morale avérée et un casier judiciaire vierge. Autrement dit, elle a tous les atouts pour faire partie du gouvernement en gestation du nouveau Premier Ministre, Jean Michel Sama Lukonde Kyenge. Elle, c’est Stéphanie Mbombo, initiatrice du mouvement panafricain Horizon 2060 et du parti politique Cercle des Réformateurs Intègres du Congo (CRIC). Cette femme battante avec un parcours élogieux apporte un soutien indéfectible à la vision du Président de la République, Félix Tshisekedi, à travers l’Union Sacrée de la Nation. Pour elle, la méritocratie doit être la règle d’or dans la mise en place de la politique du genre au sein des institutions de l’État. En vue de mieux découvrir Stéphanie Mbombo de même que son projet de société et ses activités, la lecture intégrale de l’interview exclusive ci-dessous réalisée à des milliers de kilomètres de sa RDC natale demeure la voie la mieux indiquée. Lisez-la.

Entretien
Madame Stéphanie Mbombo a d’abord lancé Horizon 2060.

Axe nord sud média: Aujourd’hui, vous parlez de CRIC. Qu’est-ce que le public peut retenir de ces deux structures ? Sont-elles compatibles ?

Stéphanie Mbombo: Le CRIC se fait l’écho à l’échelle nationale des perspectives envisagées par Horizon 2060 au niveau panafricain. Nous voulons inscrire notre programme politique dans une vision à long terme. En 2060, plusieurs pays africains comme la RDC totaliseront 100 ans d’indépendance. Si nous voulons que ce centenaire soit un éclat de gloire, il est plus que temps de tenir un discours tourné vers l’avenir, d’avoir les mots qui traduisent les défis de l’histoire et de mener les actions qui les relèvent. Deux brochures explicitent tout ceci assez clairement.

Le CRIC est l’héritier du libéralisme économique. Nous sommes désireux d’activer les forces créatrices de richesses et de veiller à la répartition équitable des richesses au profit de toute la population congolaise. Pour un développement durable au plan national comme régional, nous faisons le pari de l’entrepreneuriat/la PME, de l’éducation, de l’État de droit, des réformes et de protection de l’environnement. Ce sont ici les 5 piliers de CRIC.

Prenant la mesure des enjeux actuels et à venir, le Président de la République, Son Excellence Félix Antoine Tshisekedi, affiche un programme ambitieux pour l’Union Africaine, notamment dans le renforcement du marché africain : un espace économique africain performant, s’appuyant sur les dynamismes des organisations économiques régionales.

Axe : Pour beaucoup, vous êtes une novice dans la sphère politique congolaise. Voudriez-vous retracer votre parcours ?

S.M: Après avoir obtenu consécutivement une Licence en Droit de l’UPC (Université Protestante du Congo), un Master complémentaire (Niveau Maitrise) en Droit Européen de l’ULB (Université Libre de Bruxelles) et un Master en Business Administration (MBA) de l’Université de Canberra en Australie, j’ai embrassé une carrière nationale et internationale dans le secteur privé et dans la société civile.

Je me suis engagée en politique à l’âge de 18 ans et, après 20 années de carrière, je peux affirmer que la République démocratique du Congo est devenue ma passion. Assurément, m’a-t-elle été insufflée par feu Mwamba wa Tshibuyi Félix Médard, mon regretté père qui a consacré sa vie au service de la nation aux côtés de Mobutu, de Jean Nguz a Karl-i-Bond et enfin du Gouverneur Bernadin Mungul Diaka.

J’ai débuté ma carrière publique aux Affaires Étrangères. A 22 ans, j’étais la plus jeune conseillère du Ministre Ramazani Baya. Je dirigeais un département de plus de 30 agents et cadres du Ministère des Affaires Étrangères. J’ai laissé un bilan excellent à l’académie diplomatique congolaise. Parmi mes acquis, il y a notamment l’ouverture au monde et aux formations internationales de l’académie diplomatique congolaise pour le bénéfice des jeunes diplomates congolais, mais aussi la mécanisation de l’académie comme institution autonome ayant une ligne budgétaire national pour son bon fonctionnement.

Axe : Le paysage politique de votre pays connait un tournant décisif avec la percée fulgurante de l’Union Sacrée de la Nation initiée par le Chef de l’État. Avez-vous déjà pris place à bord de ce train en marche ?

S.M: Le Président de la République, Son Excellence Félix Tshisekedi, incarne une nouvelle vision dans l’intérêt supérieur de la nation. Le CRIC participe énergiquement à cet élan nouveau en encourageant la population congolaise, les leaders politiques, les leaders d’opinion et la société civile à soutenir l’Union Sacrée. Un des exemples concrets de l’apport du CRIC est l’adhésion de l’ABAKO dans l’Union Sacrée.

C’est un franc succès car l’ABAKO n’avait jamais fait alliance avec un autre parti ou mouvement politique. Le CRIC est acteur pleinement engagé dans la voie du changement et compte apporter son expertise pour la concrétisation de cette nouvelle impulsion salvatrice pour le Congo et les Congolais.

Axe : Stéphanie Mbombo pose des actes de bienfaisance, des gestes humanitaires dans certains coins de Kinshasa. Qui serait derrière vous ?

S.M : Comme notre slogan le dit : CRIC, c’est la passion du Congo et des Congolais ! Mme Stéphanie est juste animée par l’amour qu’elle voue à la population congolaise. Dieu a placé en elle le sens de l’amour, de l’humanité et du devoir patriotique. Stéphanie Mbombo est bien consciente des attentes du peuple et les milliers de membres ou sympathisants du CRIC se tiennent aux côtés de la population congolaise. A travers nos actions sociales, nous œuvrons pour une société juste où la répartition de richesses nationales devra bénéficier à tous les citoyens sans discrimination.

Votre attachement à l’État d’Israël est perceptible. Comment voyez-vous le rapprochement prôné par le Président Félix Tshisekedi avec ce pays dont les relations avaient été coupées autrefois par le Mobutu Sese Seko ?
Relations RDC – Israël : le Congo, notre pays, peut compter sur le soutien de nombreux partenaires. Il sied d’abord de souligner que la RDC, le Zaïre à l’époque, était le premier pays à renouer les relations rapidement avec Israël, après la guerre de Yom Kippour. La RDC a toujours été aux côtés d’Israël, SE Mr Félix Antoine Tshisekedi vient de donner une nouvelle pulsion par l’annonce de l’ouverture du bureau économique de la RDC à Jérusalem. Un signal fort qui renforce les relations bilatérales entre la RDC et Israël.

Par ailleurs, le réchauffement des relations diplomatiques entre la RDC et Israël s’inscrit dans le cadre de l’ouverture de la RDC au monde. Le Président joue une diplomatie claire et cohérente autant sur le plan régional qu’international. Cette diplomatie proactive est basée sur une approche équilibrée qui prend en compte les intérêts des deux parties avec un principe de gagnant-gagnant. Les relations avec Israël nous tiennent particulièrement à cœur, non pas seulement parce qu’il s’agit de la terre sainte qui nous rappelle notre identité, et nos sources en tant que croyants, Israël est appelé start up nation, il reste un pays très avancé en terme de nouvelles technologies dans le IT, High tech, mais aussi dans l’agriculture, la défense et la sécurité. Loin de nous l’esprit comparatif, mais Israël a des problèmes sérieux de sécurisation de ses frontières et ceci le conduit à développer un système de sécurité et l’artillerie militaire capable de répondre avec succès à ce besoin. Tandis que la RDC tâtonne dans les solutions fiables de sécuriser les frontières. Israël serait un atout pour la RDC.

Dans l’agriculture, Israël produit des oranges en plein désert, alors que la RDC n’a pas encore exploité la moitié de sa capacité agricole, faute de politique claire et de moyens appropriés. Encore une fois Israël nous sera d’un grand bénéfice. Et, enfin, le programme entrepreneuriat de CRIC s’inspire également de la politique israélienne qui met en valeur sa jeunesse en finançant des projets innovateurs des jeunes. Pour finir, Israël a besoin de la RDC pour continuer son leadership dans les nouvelles technologies car les matières premières de celles-ci se trouvent en RDC. Depuis début février, le Président de la République assure la présidence de l’Union Africaine, une opportunité géostratégique cruciale qu’Israël devrait considérer dans nos relations bilatérales.

Axe : Enfin, avec l’avènement de l’Union Sacrée de la Nation, quel rôle jouera la femme congolaise en général, et Stéphanie Mbombo en particulier, pour la bonne marche du pays, un des plus pauvres de la planète ?

S.M : Je ne vois pas la RDC comme le pays le plus pauvre de la planète mais beaucoup de nos compatriotes ne comprennent pas les enjeux que représente notre pays dans le concert des nations.

J’aimerais aussi dire que la femme congolaise a un rôle extrêmement important dans la relance de l’économie de notre pays. Les femmes représentent plus de la moitié de la population et on ne peut pas développer un pays en excluant plus de la moitié de son capital humain.

L’Union Sacrée est une chance inouïe pour mettre en œuvre le programme de gouvernance annoncée par Son Excellence Félix Antoine Tshisekedi. Il lui faut par conséquent des hommes et des femmes capables, qualifiés, compétents et loyaux qui ont le souci du peuple. Des hommes et des femmes visionnaires et capables de concrétiser le programme de gouvernance qu’élabore le Premier Ministre Jean Michel Sama Lukonde Kyenge sous le leadership du Chef de l’État. Dans le gouvernement passé, nous sommes restés un peu sur notre soif. Les femmes étaient sous-représentées. Pour ce faire, le CRIC dit oui à la parité homme-femme, mais il soutient que la méritocratie doit être de rigueur, la règle d’or dans la mise en place de la politique du genre au sein des institutions de l’État. Au sein du CRIC, de nombreuses femmes compétentes sont prêtes à contribuer efficacement au développement de notre pays. Je profite de cette occasion pour lancer un vibrant appel au Chef de l’État dans la nouvelle reconfiguration de la gouvernance de la République : faisons confiance à la femme congolaise.

Je vous remercie.
Propos recueillis par James Mpunga Yende

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