
Le parti nouvelle génération pour l’émergence du congo (NOGEC) a fait savoir ce lundi 15 mars à travers un communiqué, que la candidature de Laurent Mosengwo au poste du président de la commission electorale indépendante (CENI) est la plus idéale.
D’après la NOGEC, la probité et la moralité du cardinal Mosengwo sont de loin indiscutables et propices pour chapoter cette institution.
« S’agissant particulièrement de la présidence de la CENI qui reviendrait à l’Eglise Catholique, la NOGEC se réjouirait du choix du Cardinal honoraire Laurent Mosengwo Pasinya, étant donné sa probité morale, son indépendance d’esprit, et sa longue expérience « précise ce même communiqué.
Selon la NOGEC, la CENI a fait montrer de son incompétence car après 3 cycles électoraux, le bilan reste très négatif
, la CENI accuse de plusieurs failles en son fonctionnement et reste loin de garantir une impartialité au processus électoral.
Tous les 3 derniers scrutins ont été strictement irréguliers et ont donné lieu à des contestations et manifestations publiques dont aucun n’ignore les retombées et les dégâts causés à cet effet. Les pertes des vies humaines, des pillages, des répressions policière etc. déclare la NOGEC à travers cette même correspondance.
La NOGEC poursuit, rappelle-t-on, que la vraie problématique est également liée aux textes qui sont édictés pour l’organisation de cette institution républicaine.
Pour ce dernier, la probité des acteurs de la CENI et la lois lui régissant sont des véritables obstacles au processus électoral en RDC. Cette lois, d’après la NOGEC, est d’une complaisance sans nom, elle est architecturée au profit des intérêts politiciens au détriment des peuples. Son indépendance n’est que de facette, car les animateurs qui les dirigent sont placé systématiquement par les politiques, et même ceux qui se disent faisant partie de la société civile, sont tous du même lot.
À en croire la NOGEC la commission électorale indépendante n’est pas un lieu de service pour la consolidation de la démocratie mais plutôt une mangeoire politique à la merci de celui qui a l’imperium et le pouvoir en sa possession. Une machine dit-il des fabrications des élus.
Rappelons au finish que au cours de session parlementaire des deux chambres, ces dernières auront parmi les points à l’ordre du jour à discuter sur la réforme électorale. Elle fait partie des points prioritaire d’après certains élus. La population pourrait enfin espérer une réforme transparente au couleur du peuples ? Attendons voir la suite.
Jason Munginda