
Dans un communiqué publié ce lundi 22 mars 2021, le présidium de la coalition de l’opposition Lamuka dit avoir suivi avec étonnement le message des confessions religieuses en rapport avec la désignation des membres du bureau de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI).
Lamuka parle du démarche cavalière des confessions religieuses n’est pas de nature à construire le pays sur base de l’amour, de la vérité et de la crainte de Dieu comme elle l’enseignent tous les jours.
« Dès lors,le présidium s’interroge comment les confessions religieuses, qui connaissent les vrais résultats de décembre 2018 et qui ont été les premières à les mettre sur la place publique, peuvent-elles soutenir une telle démarche ? Autrement, qu’elles prennent le courage de dire la vérité aux congolais qu’elles veulent plaire à certains commanditaires en mal d’ingérence dans les affaires intérieures de notre pays au détriment des intérêt des Congolais », lit-on dans ce document.
Dans la foulée, Martin Fayulu et Adolphe Muzito s’indignent du fait que les confessions religieuses, au lieu d’encourager les Congolais à unir les efforts en vue de l’organisation des élections transparentes et apaisées, s’emploient à les diviser davantage.
« Le présidium de Lamuka est convaincu , comme beaucoup de congolais qu’il est impérieux d’adopter de manière consensuelle par toutes les parties prenantes, la réforme de la CENI avant toute désignation de ses membres. Le présidium s’opposera à tous les moyens contre le statu quo inutile que les confessions religieuses veulent imposer à notre peuple »,ont-ils fait savoir.
En outre, ces deux opposants congolais demandent au peuple congolais de se tenir prêt pour des manifestations contre toute tentative de reproduire une CENI politisée qui aura pour mission, d’après eux, de préparer l’organisation d’une nouvelle fraude électorale et ainsi perturber la crise de légitimité au pays.
Il faut rappeler que Lamuka a mis sur la table une proposition de réforme de loi organique portant organisation et fonctionnement de la centrale électorale.
Socrate Ndala