
Dans un communiqué publié ce samedi 27 mars 2021 à Kinshasa, l’Association Congolaise pour l’Accès à la Justice, (ACAJ) dénonce la prise en otage du peuple congolais par l’Union Sacrée pour la Nation (USN).
Cette organisation de défense de droits de l’homme rappelle que la décision de mettre fin à la coalition FCC-CACH, prise par le président de la République, était supposée offrir de nouvelles opportunités à la classe politique congolaise et donner au peuple une gouvernance exclusivement consacrée à la satisfaction de ses besoins essentiels.
« Après un leurre de changement de majorité à l’Assemblée nationale, suivi de la démission du gouvernement du Premier Ministre Sylvestre Ilunga Ilunkamba, la désignation d’un informateur et enfin la nomination d’un nouveau Premier Ministre, Sama Lukonde Kyenge, l’ACAJ constate malheureusement que ladite Union sacrée n’est qu’une simple mue de la coalition FCC-CACH », note le président national, Georges Kapiamba.
En outre, cette structure de la société civile note que les anti valeurs, contradictions et vulnérabilités relevées au sein de la défunte coalition FCC-CACH ont refait surface sous des formes spécieuses et réussi même à contaminer les partis politiques CACH, hier porte-étendards du slogan « le peuple d’abord ».
« De jour en jour, l’ACAJ acquiert la conviction que les nombreuses adhésions à l’Union Sacrée de la Nation avaient pour motivation larvée de brider l’élan patriotique constaté à la suite des consultations organisées par le président de la République. Ce faisant, il n’est pas à exclure que certains ralliés soient des « mercenaires intellectuels et politiques » délibérément recrutés et envoyés dans l’arène Union sacrée en vue de torpiller de l’intérieur les meilleures intentions lui créditées », affirme cette structure citoyenne.
Par ailleurs, l’ACAJ confirme que l’Union sacrée consacre la prise en otage de la population, orchestrée par la classe politique, toutes tendances confondues.
Socrate Ndala