
Le 10 mars de l’année passée la République démocratique du Congo occupait déjà la 11ème place des pays africains à enregistrer un cas positif de COVID-19, une semaine plus tard la pandémie prend de la vitesse les chiffres se succèdent en passant du simple au double, le 20 mars le pays enregistre son premier décès liés au coronavirus.
Le 24 mars le président de République Félix Antoine Tshisekedi proclame l’État d’urgence sanitaire qui s’accompagne d’une série de mesures restrictives dont la suspension des enseignements, la fermeture des frontières, des églises, l’interdiction de manifestation publique et le confinement de centre ville de Kinshasa qui est l’épicentre de toutes activités administratives et économiques de la capitale.
Le 22 juillet de la même année, l’État d’urgence est levé la vie normale reprend progressivement selon le secteur alors que dans cette période la RDC compte un cumul de 8519 cas confirmés de COVID-19 dont 201 décès, pour seulement 15 de ces provinces qui sont affectées.
Le répit était de courte durée, octobre-novembre comme dans tout autres pays la RDC entre dans sa deuxième vague de l’épidémie. Le 18 décembre un couvre-feu est imposé accompagner cette fois-ci la fermeture des écoles et des universités.
Le 03 mars de cette année soit environs une année après la RDC reçoit son premier lot de vaccin soit 1.700.000 doses de vaccin Astrazeneca, un mois et demi plus tard soit 19 Avril 2021, le pays lance sa campagne de vaccination.
Silas MUNGINDA