Tribune de réflexion

L’époque coloniale reste toujours une référence pour la RDC après 61 ans d’indépendance

Le pays doit fournir beaucoup d’effort pour rattraper le niveau des années de l’indépendance, à condition que le pays aligne des taux de croissances positifs de plus de 5 %. Le produit intérieur brut par habitant est passé de 377 $ en 1956 à 68 $ en 2000 avant de recommencer à remonter progressivement jusqu’à ce jour. Les experts estiment que le pays avait un Pib de 14,39 milliards de dollars américains en 1980,et a connu une chite d’au moins 50 % en l’espace de 5 ans pour se situer à 7,1 milliards en 1985, et passer à 5,1 milliards en 2000 jusqu’à ce jour.

Autres repères

Importants : Les activités de production. En 1961, le pays exportait 380.000 tonnes des produits agricoles, constitués de l’huile de palme, du caoutchouc, du café vert, de l’huile de palmistes, du cacao, du thé et des bananes. Des stations étaient installées sur l’étendue du territoire national pour leur production mais aussi celle du riz, du coton et du bois précieux. Le congo réalisait aussi les premiers croisement pour créer des nouvelles races de bétail.

En pleine période de conflit mondial, les industriels extractives locales apparaissaient, dont celle érigée à Albertville (Kisangani, la plus vielle de ville du pays) qui employait 1500 congolais et 60 Européens dans le Katanga, il y avait l’union minière du haut Katanga (21500 employés), les complexes industriels à ciels ouverts de kolwezi pour l’exploitation du cobalt et du cuivre, les usines d’Elisabethville (Lubumbashi) pour le traitement des mines de Kipushi, le complexe industriel de Jadotville (Likasi). On érigeait aussi les premiers cimenterie pour les besoins en matériaux de construction.

Le premièr plan décennal expérimenté par l’autorité coloniale entre 1949 et 1959 a permis de doter le pays des voies de communication plus nombreuses, de ports autonomes, de centrales électriques. Les activités de production grimpaient aussi. En 1950,il faut signaler l’arrivée des vedettes et navires6, les travaux de construction des ports dont celui de Matadi capable de recevoir 11 navires de hautes mer en même temps. Au-delà, il y a le service courrier, les barges marchandes, toutes une économie naissait grâce à la construction des infrastructures de base. Avec l’arrivée de l’avion, 60.000 personnes se déplaçaient entre l’Europe et le pays toujours dans les années 50, les populations autochtones travaillaient dans les différents secteurs de la vie nationale, notamment le génie civil, les banques, la régulation de la circulation routière. Où en sommes-nous aujourd’hui ?

Jason Munginda

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