
Le professeur Chober Agenonga expert en sociologie militaire et enseignant à l’université de Kinsangani, trouve cette démarche mal ajustée et en déphasage de la vrai réalité qui sévit la province de Nord-kivu et de l’Ituri.
« Cette mesure qui resulte de l’argutie et de réflexion concoctée dans un bureau climatisé à Kinshasa, contraste avec les racines et les causes profondes de l’insécurité dans cette partie de l’Est du pays et dont le FARDC sont désigné comme responsable au même titre que les groupes armés, les rapports sont foisonnant en la matière « a publié le professeur à travers une tribune que lui a accordé un quotidien de la place.
À en croire le professeur Chober, les autorités de l’Etat entreprend une démarche visant à retirer les pouvoirs aux autorités civils compétentes pour les donner à ces même militaires qui selon le professeur sont dépourvu de moyens d’actions, sans motivation et qui s’evertuent à exiger de impots de manière illégale comme une astuce de subsistance parce que abonnés et non pris en charge par l’Etat.
« En outre, l’activisme des groupes armés a des racines sociales, politiques, voire diplomatiques auxquelles l’armée ne peut apporter aucune solution » precise encore le professeur Chober.
Le professeur Chober lance un appel au président de la République à revoir cette décision qui selon lui semble inappropriée.
« Par conséquent, il serait de notoriété publique que le chef de l’Etat redevienne sur cette mesure, réexamine les causes profondes de ces conflits avant d’y apporter des solutions efficaces. Faute de quoi en risque de tourner en rond » declare le professeur Chober expert en sociologie militaire.
Il sied de noter que le président de la République Félix Tshisekedi avait mandaté un groupe des anciens militaires et professionnels de guerre qui étaient libérés de la prison afin d’entamer des négociations avec les groupes armés en Ituri pour arrêter tous leurs massacres sur ce coin de la République;mais d’après le professeur Chober cette démarche, n’a pas été suivi d’un accompagnement, ni d’une mis au point avant de permuter à une seconde stratégie » Laisse entendre le professeur.
En sus le professeur Chober a rafraîchit la mémoire sur les deux fameux officiers militaires de l’armée congolaise notamment les feux colonel Mamadou Ndala et le général Lucien Bahuma qui n’avaient pas besoin que l’état de siège soit décrété pour mettre en déroute les rebelles Ougandais dit ADF hors d’état de nuire les paisibles citoyens et citoyennes de cette contrée du pays.Il a également saluer la mémoire de ces vaillants hommes d’Etat qui ont su défendre leurs concitoyens jusqu’au sacrifice suprême de leur vie.
Jason Munginda