
Ce mercredi 26 mai 2021, Le jury disciplinaire de la CAF douche les accusations de la RDC et tranche en faveur du Gabon sur l’affaire de falsification de l’identité du milieu du terrain gabonais Guelor Kanga Kaku d’origine congolaise.
Ceci émane d’une confrontation entre la FECOFA et la FEGAFOOT tenue en début de cette semaine par visioconférence. D’après le communiqué officiel de ce jury, les accusations formulées par la FECOFA n’ont pas trouvé gain de cause grâce aux yeux de cette instance disciplinaire de la CAF. Celle-ci a débouté la partie congolaise de l’ensemble de ses pretentions contre le joueur gabonais et la FEGAFOOT.
Dans sa décision, le jury présidé par Raymond Hack a estimé que les prétentions de la FECOFA ainsi que les éléments présentés par cette dernière n’ont pas été jugés probants et suffisants pour établir la matérialité d’une falsification de l’ideydu joueur de la part de la FEGAFOOT.
« Le jury disciplinaire n’a pu constater aucune irrégularité concernant l’éligibilité du joueur en question ni de son enregistrement au sein de la CAF » peut-on lire dans ce communiqué officiel.
Pour autant, le jury s’est appuyé sur le fait que le joueur Guelor Kanga Kaku est enregistré sur le système CMS de la CAF comme étant de nationalité gabonaise et ayant participé depuis 2008 à l’ensemble des compétitions de la CAF avec l’équipe nationale du Gabon et les équipes gabonaises en compétitions interclubs.
Il convient de rappeler que la partie congolaise avait déposé en début mai cette affaire de falsification d’identité pour obtenir la disqualification du Gabon à la prochaine CAN qui aura lieu au Cameroun. une démarche qui n’aura pas prospéra malgré les accusations que la FECOFA voulait porter contre la FEGAFOOT sur ce milieu du terrain. Ce, après la qualification des Panthères du Gabon obtenue face à la RDC sur la marque de 3-0 le 25 mars dernier à Franceville, au Gabon.
En définitive, la FECOFA a tout de même jusqu’au 31 mai prochain pour faire appel de cette décision et d’y apporter de nouveaux éléments. Faute de quoi, la décision rendue deviendra définitivement exécutoire.
Masand Mafuta