Attaques orchestrées contre l’église catholique : « La violence est l’arme de ceux qui manquent les arguments dans un débat démocratique et citoyen » (CENCO)

La Conférence Épiscopale Nationale du Congo (CENCO) a, au cours d’un point de presse tenu ce lundi, condamné les évènements ayant fait état de la violation de la résidence de l’archevêque de Kinshasa, le Cardinal Fridolin Ambongo, survenue le weekend dernier à Kinshasa.

Devant les professionnels des médias, le Secrétaire Général de la CENCO a déploré cet acte de barbarie qui est intervenu après les propos ignobles de Augustin Kabuya, secrétaire général de l’UDPS, à l’endroit du Cardinal Fridolin Ambongo.

« Le 31 juillet 2021, nous avons été consternés de voir, sur la toile, le Secrétaire Général de l’UDPS, Augustin Kabuya, tenir des propos désobligeants à l’endroit de son Éminence le Cardinal archevêque de Kinshasa et de notre secrétaire permanent général, les accusant entre de politiser l’église » a déclaré l’abbé Donatien N’shole devant la presse.

Avant de poursuivre : »Juste après, nous avons été, une fois de plus, troublé par les actes de vandalisme accompagnés des injures macabres posés à l’archevêché de Kinshasa et à la résidence de son Éminence le Cardinal Ambongo par un groupe de jeunes non autrement identifiés qui, dans leurs discours, ont repris certains propos du Secrétaire de l’UDPS » a déploré le SG de la CENCO.

Partant de ces événements macabres, la CENCO condamne fermement ces actes de violence inadmissibles qui sont une grave atteinte à la liberté religieuse et d’expression, mais aussi une entorse à la démocratie. Donc, c’est un grand recul sur le chemin de l’Etat de droit auquel aspire le peuple congolais.

« Tout en condamnant ces actes ignobles, nous demandons à nos fidèles chrétiens et aux défenseurs de la démocratie de ne pas réagir violemment. La violence est l’arme de ceux qui manquent les arguments dans un débat démocratique et citoyen. Elle tue la démocratie qu’elle remplace par la dictature » conclut-il.

Masand Mafuta