
Au sujet de sa prétendue fuite ayant alimenté le débat, Barnabé Kikaya Bin Karubi, cadre du FCC, vient d’émettre une réaction musclée à telle enseigne qu’il aurait été contraint de vivre en clandestinité pour éviter une justice aux ordres.
« J’ai quitté le pays. J’ai décidé d’aller en exil. Je ne l’ai pas fait de mon propre gré. J’ai été contraint de vivre en clandestinité pour éviter une justice aux ordres, un appareil judiciaire utilisé pour régler les comptes aux adversaires politiques. J’ai eu des antidations, des appels anonymes, des dossiers montés », a-t-il déclaré.

Selon nos confrères de jeune afrique, ce proche de Joseph Kabila a d’abord fui vers Muanda, dans la province du kongo central, avant de se diriger, en bateau, vers un village des pêcheurs angolais nommé Nganda Kosa, entre la RDC et l’Angola. Puis, il a gagné Luanda avant de décoller vers l’Éthiopie.
Il y a peu de temps, L’inspection Générale des Finances avait, dans son rapport du travail réalisé à la Banque Centrale du Congo, découvert l’existence de plusieurs cartes de crédit Visa, au profit des personnalités politiques congolaises qui n’ont pas qualité.
En rappel, d’après Jules Alingete, plusieurs personnes qui n’ont pas qualité détiennent ces cartes et perçoivent en retour 50.000 USD par mois. Alors qu’il ne sont plus aux affaires. Parmi ces personnalités. On cite Aubin Minaku, Emmanuel Shadary, Pépin-Guillaume Mandjolo et Sele Yalaguli.
La rédaction