
La Police Nationale Congolaise a usé des gaz lacrymogènes pour disperser des partisans de Lamuka, ensemble avec le tandem Fayulu et Muzito, qui sont descendus dans les rues pour dire non à théâtre de mauvais qui se passent autour des confessions religieuses pour la désignation du nouveau remplaçant de Corneille Naanga à la tête de la CENI.
Face à cette situation inconstitutionnelle, Martin Fayulu, président de l’Ecidé et membre du présidium de Lamuka, a laissé entendre qu’ils ont marché malgré l’interdiction de l’autorité urbaine. De plus, il avancé qu’il a été brutalisé tout en mettant en témoin la CPI et la MONUSCO en vertu de ce genre de bavures policières qui n’honnorent pas toute la nation.
« Nous avons marché. J’ai été brutalisé et la CPI et la MONUSCO doivent voir ça. Ils sont très tolérants à l’égard de quelqu’un qui n’a pas gagné et qui passe son temps à draguer les filles. Ils ont leur de quoi ? », deplore-t-il.

Par ailleurs, le président élu des élections de 2018, a tout réclamé sa mandature volée à la tête de la République tout en disant : « Le Congo nous appartient. On m’a voté. On n’a pas voté Tshisekedi. Nous allons récupérer notre pouvoir et on va développer ce pays ».
En dernières minutes, Martin Fayulu et Muzito ont été empêchés de marcher avec leurs militants comme c’est prévu. D’où ils ont été escortés par la police de Masina à Gombe.
Signalons également que plusieurs militants et même journalistes brutalisés et interpelés. Parmi eux, on cite un reporter d’axenordsudmedia qui a aussi subi ce même sort inhumain de répression policière.
La rédaction