
Les enjeux politiques devient de plus en plus tendus à l’heure actuelle après l’entérinement à l’Assemblée nationale de Denis Kadima, comme le nouveau président de la CENI, une désignation controversée dans le chef de l’opinion nationale.
C’est le cas de la plateforme Lamuka qui a tenu une conférence de presse ce mardi 19 octobre 2021 à Kinshasa. Dans son speech, le président en exercice de cette plateforme de l’opposition, Martin Fayulu sollicite l’implication de tous les congolais pour créer un bloc patriotique en vue de barrer la route aux manœuvres de mauvais goût du pouvoir en place qui ne privilégie pas la souveraineté du peuple congolais.
« Je lance solennellement un appel à toutes les forces politiques et sociales du pays réellement acquises au changement, à la constitution d’un grand bloc patriotique contre la dictature fasciste qui se met en place dans la négation et le mépris total de la souveraineté du peuple congolais », a-t-il déclaré devant les professionnels des médias.
D’après lui, ce regroupement qui sera mis en place s’activera à mener des actions de grande envergure sur terrain pour faire échec au macabre projet de fraude électorale.
« L’adhésion massive de la population à cette revendication à travers une mobilisation dans précédent, était en fait un référendum contre le pouvoir illégitime en place et surtout contre la procédure dolosive de désignation des membres de la CENI entreprise à l’Assemblée nationale sur fond de corruption, de débauche, de menace, d’intimidation, de chantage et de victimisation », a-t-il ajouté.
Accusant le président de l’Assemblée nationale, Christophe Mboso d’avoir procédé de manière cavalière et théâtrale à l’entérinement de Denis Kadima, le président de l’Ecidé estime que ce forcing n’est pas différent des conditions de mise en place de la Cour constitutionnelle qui s’avère indispensable pour servir d’intérêts au Président actuel dont le mandat finit en 2023 et qui est coincé à l’organisation des élections crédibles et transparentes.
« Ce forcing n’est pas différent des conditions de mise en place de la cour constitutionnelle et ce, pour servir l’ambition d’un homme qui veut se maintenir à tout prix au pouvoir, soit en poussant à l’organisation de mauvaises élections, soit en les retardant », fustige-t-il.
Au finish, Martin Fayulu qualifie cela d’un affront récidiviste contre le peuple congolais qui ne doit pas passer tacitement d’où des actions concrètes doivent être menées pour répondre de manière spontanée à cette provocation.
Masand Mafuta