
Le ministère public a démontré ses limites, le lundi 08 novembre, pendant le procès Bukanga Lonzo, à la cour constitutionnelle.
Les avocats conseil de l’ancien premier ministre, Augustin Matata Ponyo Mapon et de son ancien ministre délégué aux Finances, Patrice Kitebi n’ont laissé aucune marge des manœuvres au procureur général Mukolo, pour clouer ces deux leaders politiques.
À la fin de l’audience, la Cour a pris la cause en délibéré en vue de se prononcer au plus tard le 16 novembre.
En effet, Me Carlos Ngwapitshi l’un des avocats de Patrice Kitebi a terriblement coincé la République en dénonçant que le vieux Mukolo ne faisait que recourir de manière tout à fait volontaire aux jurisprudences puisées dans les arrêts de la Cour de Cassation. Convaincue de ce raccordement frauduleux, la Cour constitutionnelle donnant raison à Me Carlos Ngwapitshi jusqu’à ordonner à la République de se retirer de la salle.
Ce qui pousse plusieurs juristes à déduire que le procès Bukanga Lonzo risque de s’arrêter qu’au niveau de la forme.
D’ailleurs Me Carlos Ngwapitshi le fait remarquer quand il dit exactement que : »lorsque la forme est baisée, le fond devient un mort-né ».
Rendez-vous est donc pris pour le 16 novembre prochain.
De toutes les façons ce procès n’est que politique pour écarter un Challenger de taille.
Axenordsudmedia /Cnews