Selon ces conducteurs, depuis quelques jours ils sont exposés à des tracasseries récurrentes, qui impactent sur les recettes journalières, et les empêchent ainsi à répondre au besoin de la mobilité des personnes et de leurs bien dans différents coins de la ville de Kinshasa, « (…)nous en appelons au gouvernement et à l’autorité urbaine de revoir cette situation, car les opérateurs privés dans le secteur de transport couvrent près de 65% du besoin de la mobilité, et cette situation perturbe l’ensemble des activités de la population et à la veille des festivités de fin de l’année, de telles tracasseries deviennent récurrentes » a déclaré M. Adrien Kenda chauffeur de taxi trouvé entrain d’observer la grève sur l’arrêt de bus au Rond-point de l’avenue des huileries.
Signalons par ailleurs que jusqu’à présent, seuls les véhicules à usage personnel circulent sporadiquement les points chauds de la ville, pour la plupart des propriétaires redoutent les mouvements de colère de la part des grévistes, favorisant ainsi la flambée des prix de la course chez les moto-taximen qui se retrouvent les seuls à circuler dans plusieurs coins de la ville.
M.A
AxeNordSud Media 