Au terme des négociations poursuivies, le mardi 11 et le mercredi 12 Août 2020, par la délégation des produits pétroliers de la zone Sud-Est de la RD Congo conduite par la Fédération des Entreprises du Congo (FEC) avec le Gouvernement Central , sur la structure des prix des produits pétroliers en raison notamment de l’évolution très sensible des paramètres qui gouvernent la fixation des prix tant au niveau national qu’international, la ministre de l’économie Nationale Acacia Bandubola, a signé le mercredi 12 Août 2020, un arrêt portant fixation des prix des produits pétroliers applicables sur toute l’étendue du territoire national.
Lisez ci-dessous le communiqué du chef de l’économie congolaise fixant tous les prix des produits pétroliers sur l’étendue du territoire national.
Sans doute, l’épée de Damoclès planait au-dessus de la tête du gouverneur de la Banque Centrale du Congo (BCC), Déogratias Mutombo Mwana Nyembo. Celui-ci s’en est échappé belle le mercredi 29 juillet dernier, au cours d’une séance extraordinaire du Comité de Politique Monétaire sous sa présidence. Il ressort de cette séance extraordinaire deux points essentiels à savoir : le marché des changes ; et le marché des biens et services. Toutefois, il sied de noter que cette séance extraordinaire rentre dans le cadre de la politique proactive voulue par la BCC qui suit de près l’évolution des indicateurs macroéconomiques.
Sur le marché des changes, Déogratias Mutombo a expliqué qu’après avoir enregistré de fortes volatilités à partir de fin mars 2020, le Franc Congolais a connu une accélération de sa perte de valeur face au dollar américain au deuxième trimestre avant qu’un ralentissement ne s’observe en début du troisième trimestre. Ainsi, a-t-il précisé, le 28 juillet 2020, le cours de la monnaie nationale s’est établi à CDF soit 1.969,32 le dollar américain, accusant ainsi un taux de dépréciation mensuel et cumulé respectif de 3,17% et 15,04% contre 2,23% pour l’ensemble de l’année 2019.
Il a, par ailleurs, signalé que le 27 juillet 2020, les réserves de change se sont établies à USD 836,11 millions, soit 3 semaines et 2 jours d’importations des biens et services sur ressources propres, enregistrant une baisse de 4,9% rapport à fin juin de l’année en cours.
Sur le marché des biens et services, le gouverneur de la Banque Centrale du Congo renseigne qu’à la quatrième semaine du mois de juillet 2020, le taux d’inflation en rythme hebdomadaire s’est établi à 0,79% contre 0,78%, respectivement à la troisième et à la deuxième semaine du mois sous revue. En rythme mensuel, dit-il, contre une moyenne de 1,45% aux 5 premiers mois de l’année et 0,19%, à la période correspondante de 2019. Dans la foulée, il a rappelé qu’en glissement annuel 14,22%, contre respectivement 2,35% et 4, 17% à la période correspondante de l’année 2019.
Cette situation, a-t-il indiqué, résulte des chocs tant externes qu’internes, caractérisés notamment par des effets négatifs dus à la crise de la COVID-19 qui, du reste, a conduit le Comité de Politique Monétaire à prendre des mesures aux fins de contenir les pressions sur le marché et renforcer ainsi la stabilité du cadre macroéconomique. Ces décisions, a-t-il expliqué, visant à ponctionner la liquidité via l’activation des instruments à savoir : réserve obligatoire et Bon BCC.
D’où, le Comité de Politique Monétaire sollicite l’accompagnement du gouvernement par des mesures visant notamment à resserrer davantage la liquidité sur le marché.
La ministre de l’emploi, Travail et Prévoyance sociale a, dans un communiqué rendu public ce jeudi 30 juillet dont une copie est parvenue à la rédaction d’Axenordsudmédia.com, porté à la connaissance de la population congolaise en général, et du monde de travail en particulier que la journée de samedi 1er août 2020 est déclarée chômée et payée sur toute l’étendue de la République Démocratique du Congo.
Sachant que cette date est commémorative à fête des parents, « la ministre d’État en charge de l’emploi, travail et prévoyance sociale, Néné Ilunga Nkulu, a souhaité de manière anticipée « une heureuse fête à tous parents de la RD Congo.
Étant donné que cette date sera célébrée cette année dans un contexte très particulier avec la pandémie du coronavirus qui continue à sévir dans le monde, la ministre du travail a insisté sur l’importance de la stricte observance des mesures barrières.
L’inflation est la perte du pouvoir d’achat de la monnaie qui est matérialisée par une augmentation générale et durable des prix. En République démocratique du Congo (RDC), la Banque Centrale du Congo (BCC), avais lancée des nouvelles coupures à forte valeur faciale (5.000,10.000,et 20.000 francs congolais), l’idée serait de s’attaquer à l’inflation. Mais hélas, certaines de ces grosses coupures ont du mal pour circuler sur le marché. Dans certains coin et recoins de la capitale Kinshasa ils ne sont même pas accepter sous prétexte qu’ils seraient des coupures à problème.
Dans cette même ligne droite, la RDC à travers sa monnaie nationale qui est le Franc Congolais(fc), connait une dépréciation très forte face au Dollar Américain qui occasionne par la suite l’instabilité du taux de change entraînant également une hausse vertigineuse de prix des denrées alimentaires et autres produits et services sur le marché.
Cependant la population congolaise sont contraint à payer le peau cassé. Car 1 Dollar Américain qui se négocié jadis à 900 franc Congolais à grimper jusqu’à atteindre 2000 Franc Congolais, un billet de 10 dollars Américains équivaut à 20.000fc, 20.200, voir même 20.500fc. Une baguette de pain qui coûtait 200fc est passée à 300fc, les opérations des réseaux téléphoniques ont emboîté le pas, le prix des unités soit le forfait internet ont augmenté 100 unités, soit 1 giga byte pour internet qui naguère coûtait 1000 fc sont passé à 2.200fc chacun, 1 litre de carburant à la pompe se négocié à 1985 et 1995 fc. Une situation qui bouleverse l’économie des congolaises et congolais.
Après une ronde effectuée dans certains sites, marché tant urbains que municipaux, la situation est la même les prix ont pris de l’ascenseur. Un sachet de sucre de 5kg qui coutait il y a quelques jours 6.500 FC (3,88 USD) se négocie actuellement à 11.500 FC (6,86 USD). Un carton de poisson salé qu’on se procurait à 70.000 FC (41,76 USD) revient à 100.000 FC (59,65 USD). Un sac de haricots vendu à 190$ il y a peu revient maintenant à 250$. Les clients éprouvent des difficultés pour effectuer des courses et s’approvisionner.
Pour les vendeurs « la dépréciation de la monnaie nationale face au dollar américain est à la base de l’augmentation des prix. » Pour d’autres, de poursuivre avec cette inflation les marchandises s’écoulent à compte goutte sur nos étalages » ont-ils fait savoir.
Certains regrettent la décision des autorités qui bloquent, selon eux, l’entrée des produits en provenance du poste frontalier de Lufu au Kongo central voisin du territoire angolais. D’après eux, Lufu aide la population à s’en sortir.Avec cette flambée des prix, les marchandises s’écoulent à compte goutte provoquant la hausse des prix de premières nécessités sur le marché.
Le ministère de l’économie nationale serait silencieux aux cris de cette population. Pourtant il est sensé veiller, planter, et s’occuper de ce secteur en bonne et due forme mais cela ce fait à pas de tortue.
Il sied de souligner que les congolais réclament des mesures urgentes pour stopper l’inflation ainsi que la dépréciation du monnaie nationale constatées sur le marché congolais.
Lors de la réunion hebdomadaire du conseil des ministres du vendredi 24 juillet, le ministère de la Formation Professionnelle, Arts et Métiers sous l’animation de son ministre de tutelle, John Ntumba a soumis à l’approbation du Conseil quelques dossiers adoptés en Commission Interministérielle spéciale socioculturelle, notamment, la mise ne place du projet « KIN-EMPLOI » en faveur des jeunes désœuvrés de la ville de Kinshasa.
Ce projet consistera à prendre en charge les jeunes en difficultés sociales et professionnelles dans différents domaines, à savoir : l’Hôtellerie, la Restauration, la tôlerie, la mécanique-auto, le bâtiment, l’électricité, l’informatique, Coupe-couture, etc., pour une période de 3 à 6 mois.
Dans un premier temps, le ministère de la formation professionnelle avec l’appui technique et financier de la Coopération Belge a laissé entendre que cette formation a pour cible d’abord les communes reconnues comme étant à caractère urbano-rural et à forte vulnérabilité.
Et pour ce faire, un échantillon de 500 jeunes désœuvrés communément appelé « Enfants de la rue », non scolarisés et/ou déscolarisés avec ou sans diplôme âgés de 16 à 35 ans, les personnes vivants avec handicap y compris, sera concerné pour cette première phase.
Le coût de ce projet est estimé à 10 millions de dollars américains, dont la contrepartie pour l’État congolais qui était fixée à 3%, soit 286.000 $ US, a été ramenée à 186.507 $ US, soit 1,67%.
Il sied de noter q’après adoption de ce projet par les membres du gouvernement, le ministre en charge de la formation professionnelle, arts et métiers, John Ntumba, a sollicité séance tenante le décaissement de la somme précitée pour le financement dudit projet, que le gouvernement a autorisé.
Le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi, a instruit via le premier ministre, chef du gouvernement, au gouverneur de la Banque Centrale du Congo et le ministre des Finances de prendre des mesures idoines pour stopper la dépréciation du franc congolais.
C’est ce qu’a rapporté le compte-rendu de la 41ème réunion du conseil des ministres ténue par vidéo conférence vendredi 24juillet 2020, signé par le ministre d’État en charge de la Communication et Médias, David-Jolino Diwampovesa Makelele.
En effet, le pays traverse une période assez particulière de son histoire caractérisée par une dépréciation criante de la monnaie locale qu’est le ‘’franc congolais’’ à l’égard du dollar américain, la principale devise en RDC.
Il fort de constater qu’actuellement le franc congolais a perdu son pouvoir d’achat sur le marché. D’ores et déjà, un 1 dollar américain est équivalent à plus de 2.000 francs congolais. Ayant comme conséquence immédiate ‘’ la hausse des prix des produits de première nécessité sur le marché ’’, ce qui met en mal la situation sociale déjà vulnérable de la population congolaise.
Après le passage d’Augustin Matata Ponyo, ancien premier ministre de la RDC, actuellement sénateur, à la Radio Okapi où il a présenté sa réflexion sur la relation entre le leadership et la gouvernance. Dans la foulée, l’analyste politique Wallence R.D n’a pas tardé à inventer les mérites de celui-ci dans la gestion de la chose publique. Surtout, son leadership et sa bonne gouvernance lorsqu’il était aux affaires comme 1er ministre sous l’ère de l’ancien Chef de l’État, Joseph Kabila kabange.
Wallence R.D, laisse entendre, via Axenordsudmédia, que l’honorable sénateur, Matata Ponyo a explicité que le leadership n’est pas un boulevard mais par contre un chemin rempli beaucoup d’embûches. D’où, il pose la question, à l’ancien 1er ministre, de savoir quelles sont des pistes de solutions pour un pays en voie de développement? Dans le volet politique, quelle est l’attitude à prendre face aux critiques objectives et subjectives en tant que leader?
Ces questions valent leur pesant d’or. D’autant plus que la RD. Congo veut atteindre l’émergence, et ensuite le développement.
Déjà, via les ondes de la Radio Okapi, le sénateur Augustin Matata Ponyo avait laissé comprendre que « le binôme leadership et gouvernance constitue la clé magique du progrès d’une nation. Si la RDC veut se développer, émerger elle ne peut pas se passer du binôme leadership et gouvernance ».
Écouter le sénateur Matata Ponyo Mapon sur radio okapi