RDC : Joseph Kabila sort Indemne d’un accident de circulation

Le président honoraire de la RDC, le sénateur à vie Joseph Kabila a connu, ce lundi 24 octobre 2022, un accident de circulation, sur la route de Kasumbalesa, dans la province du Haut-Katanga.

Selon les informations à notre possession, le sénateur à vie sort indemne dudit accident. Son véhicule n’a pas connu un grand choc.
Il appert qu’il s’agissait d’un véhicule du convoi du Raïs qui a percuté un autre. Donc il n’y a pas eu de dégâts matériels et en perte en vie humaine, comme on pouvait l’entendre.

« C’est un léger accident minimisable, le chef se porte bien et continue sa route », affirme un proche présent de l’autorité morale du FCC.

La rédaction

Bresil-RDC : Pour ceux qui pensent que Joseph Kabila n’a plus le droit de se representer aux élections presidentielles,que dites vous de LULA?

L’ancien président brésilien Luiz Inácio Lula da Silva a présenté officiellement samedi sa candidature à l’élection présidentielle, pour laquelle il part grand favori selon les sondages des intentions de vote.

“C’est un moment très spécial dans ma vie, spécial pour pouvoir compter sur vous, pour avoir réussi pour la première fois à unir toutes les forces politiques progressistes autour de ma campagne”, a déclaré Lula lors d’une cérémonie dans un palais des congrès de Sao Paulo, devant des centaines de militants.

Les derniers sondages créditent Lula, leader du Parti des travailleurs (PT, gauche), de près de 45% des intentions de vote, contre 30% pour l’actuel président, Jair Bolsonaro, leader de l’extrême droite brésilienne qui compte briguer un nouveau mandat le 2 octobre.

Axenordsudmedia/Atlasinfo

Procès 100 jours : Daniel Shangalume dit Masaro recouvre sa liberté

Daniel Shangalume dit Masaro, neveu de Vital Kamerhe, vient de recouvrir sa liberté, après avoir croupi 2 ans à la prison centrale de Makala.

En confirmant cette information, l’un de ses avocats se dit satisfait de cette décision prise par la justice en vertu de la liberté provisoire accordée à leur client.

Il faut le rappeler que celui que l’on surnomme « Gombe na Gombe était poursuivi, dans l’affaire 100 jours, pour avoir joué un prétendu rôle de facilitation de mettre en liaison Vital Kamerhe et Jammal Samih, son principal co-accusé au procès de détournement de près de 50 millions de dollars, décaissés à la construction des maisons préfabriquées des militaires.

La rédaction

Nord-Kivu : un mort et d’énormes dégâts matériels et le blocage de la route Goma-Minova, après une la forte pluie à Masisi

Des pertes en vie humaine et d’énormes dégâts matériels dont le blocage par la boue et des trocs d’arbres de la route Goma-Minova au niveau de Shasha, tel est le bilan encore provisoire de la forte pluie qui s’est abattue la nuit d’hier mardi à ce mercredi 4 mai sur plusieurs villages de la chefferie des Bahunde en territoire de Masisi.

D’après les premières informations à notre possession, une vingtaine de maison de Shasha, dans le groupement Mupfuni Shanga ont été emportées par cette pluie, qui a également bouchée la voie routière, ce qui bloque le passage entre Goma et Minova depuis tôt le matin de ce mercredi.

Un habitant de Shasha contacté par axenordsudmedia.com indique que même les motos n’arrivent pas à passer de deux côtés.
Un peu plus loin sur la même route, toujours dans ce même groupement de la chefferie des Bahunde, on signale la mort d’un enfant à Buhunga, emporté aussi par les eaux de cette pluie.

PAUL ZAÏDI

Ituri : 3 membres de la milice FRPI en partance pour Nairobi envie de répondre à l’invitation du gouvernement congolais


La province de l’Ituri sera bel et bien représentée à Nairobi, capitale Kényane, dans la rencontre bilatérale RDC et groupes armés, facilitée par la conférence internationale sur la région de Grand Lac CIRGL.

Trois représentants de la milice Force de Résistance Patriotique de l’Ituri FRPI ont bel et bien quitté Bunia pour Nairobi, capitale Kényane via Goma, pour prendre part à la rencontre entre les autorités de la RDC et les groupes armés pour trouver les voies et moyens de mettre fin aux hostilités à l’Est de la RDC.

Délégué par leur chef Mbadu Adirodu, général autoproclamé de cette milice, cette équipe est composée de Serge Losa Bingi conseiller juridique de de la FRPI, Muno Munobi, porte parole et de Dieudonné Adirodu Mbafele, l’un de cadres du même mouvement armé.
D’après les sources entrecoupées, leur réunion avec les autorités du pays pourraient débuter, sauf changement de dernière minute, la soirée de ce mercredi 27 avril.

Leur départ est également confirmé par le lieutenant-général Luboya N’kashama Johnny, à travers une autorisation de sortie collective.
» L’objet de déplacement est de répondre à l’invitation pour participer à la rencontre de Nairobi  » lit-on dans ce document dont la rédaction de votre rédaction détient une copie.

Rappelons que cette milice avait signé un accord de paix avec le gouvernement congolais depuis le 28 février 2020, au site d’Azita où le gouvernement y était par l’ancien ministre de défense Aimé Ngoy Mukena, son collègue Gilbert Kakonde et Jean Bamanisa Saidi, ancien gouverneur de l’Ituri.

Mais l’on peut signaler que jusqu’à présent, on n’a pas toujours des détails si d’autres groupes armés ituriens prendront également part à cette rencontre.

Paul Zaïdi

RDC : En collaboration avec le FMI plus de 400 organisations se regroupent au sein de REDHAC

C’est au cours d’une rencontre que avec les défenseurs des droits humains le lundi 25 avril dernier au Centre CEPAS dans la commune de la Gombe que le Réseau des défenseurs des droits humains en Afrique centrale, REDHAC, est mise en place pour la promotion et la protection des défenseurs des droits humains en Afrique centrale ; l’implication pour la paix durable et enfin, la réconciliation dans la sous-région.

Pour ce faire, la directrice exécutive, Mme Maximilienne Ngo Mbe a encouragé les participants présents à continuer à lutter pour la protection des DDH.
« Cette organisation s’évertuera pour la protection et la sécurité des défenseurs des droits humains tout en renforçant les capacités de ceux-ci pour l’efficacité du travail produit par les DDH, la médiation, la prévention, la paix et la réconciliation nationale », dixit la directrice exécutive de ladite organisation panafricaine.

Il sied de rappeler tout en soulignant que le REDHAC est membre des organisations internationales oeuvrant dans le même domaine, notamment, du Comité directeur du Réseau panafricain des défenseurs des droits humains, du World Movement for Democraty, du Forum des ONG et du Comité de Pilotage de la Coalition des Organisations de la Société Civile pour la Paix.

Prenant la parole à son tour, le 3 ème Vice-président et membre du Conseil d’administration, Sieur Fiston Manketa, a salué la présence et la disponibilité des participants et des membres de la délégation lui accompagné à cette rencontre hautement significative et importante. « Face aux menaces et aux intimidations subies par les DDH, nous devons nous unir afin de lutter ensemble et aller de l’avant », a exhorté Rostin Manketa. Toujours gardant la ligne, il a invité les DDH à contribuer positivement et consciencieusement dans la mise en place de ladite organisation citoyenne en République démocratique du Congo.

Ce Comité est composé notamment de Robert Kabakela, de la Nouvelle société civile congolaise (NSCC), coordonnateur ; Mme Viviane Kitete du Centre de rééducation pour l’enfance délinquante et défavorisée, coordinatrice adjointe.

D’autres personnes ont été également désignées notamment, Me Valentin ( Lideprov), Me Emmanuel Kabengele RRJSS, Kabasonga (OSD), Me William Wenga ( Human Rescue), Me Kalala( Institut alternative), Me Badibanga ( Toge Noire), Mme Mathilde Akakashi (bivcongo.net), Jean Bosco Puna ( SYNECAT), et Junior Safari ( REPRODEV).

Le REDHAC a été d’il ya quinze ans, dans la capitale rwandaise, à la suite de la déclaration sur les droits des DDH de 1998, et aussi la déclaration de Kigali et Grande Baie de 2003, dans le but de renforcer les statuts des DDH en Afrique, en général et dans la sous-région, en particulier.

Rédaction

Ituri : Un groupement de Djugu, composé de 9 villages, vidé de ses habitants suite à l’activisme de la CODECO

L’insécurité orchestrée par les miliciens CODECO dans le territoire de Djugu reste encore la principale cause du déplacement massif de la population de cette entité vers les zones jugées sécurisées.9 villages du groupement Malabo en territoire de Djugu sont occupés, depuis le 09 avril jusqu’à ce jour, par les éléments identifiés comme les miliciens de la coopérative pour le Développement du Congo CODECO.

La société civile de la chefferie de Bahema Baguru qui en alerte ce lundi 25 avril, ajoute avoir fait des plaidoyers auprès des autorités sécuritaires mais jusqu’à présent sans suite.

 » Vraiment il y a un ça ne va pas à partir du 09 avril jusqu’aujourd’hui. Il y a des CODECO qui sont permanents dans ce groupement là. Ils ont occupés illégalement 9 villages dont Detsho, Sodzikpa, Layi, Jisadha, Kitabo-Abeli, Kambe, Shombe, Bayi Malabo, Tsoba  » a fait savoir Dino Gédéon, président de la société civile de la chefferie de Bahema Baguru.

Notons qu’à part ces villages, 14 groupements sur 15 du secteur de Banyali Kilo, toujours en territoire de Djugu, seraient aussi occupés par les mêmes renégats, nous avaient fait attendre le docteur Victor Tungulo, coordonnateur intérimaire de la communauté Nyali kilo dans sa récente sortie médiatique.

Paul Zaïdi

Nord-Kivu : 15 motos brûlées, 7 maisons incendiées et 6 personnes tuées à Kithevya par les rebelles de l’ADF/MTM

En dépit de l’effectivité de l’état de siège dans la province du Nord-Kivu, l’escalade de l’insécurité pèse encore sur la paisible population civile. Au total six personnes sont tuées, plusieurs autres portées disparues, des biens emportés et quinze motos brûlées ainsi que, sept maisons d’habitation incendiées tel est le bilan provisoire de l’attaque des rebelles de l’ADF/MTM l’après-midi du vendredi 21 avril 2022 au village Kithevya situé à plus au moins 4 kilomètres au nord-ouest de la commune d’Oicha chef-lieu du territoire de Béni.

En effet, les victimes habitaient la commune rurale d’Oicha chef-lieu du territoire de Beni, elles s’étaient rendues dans la zone pour les activité champêtres.

La société civile Noyau d’Oicha par le biais de son 1er vice-président maître Patrick Mukohe condamne cette énième attaque et pense que c’est le résultat de la non prise en considération des alertes sur la présence de l’ennemi dans la région par les militaires.

Il recommande à l’armée de prendre d’autres stratégies pour mettre fin à cette nébuleuse ADF.

Paul Zaïdi

Nord-Kivu/Rutshuru: 1 Tanzanien, 2 burundais et 2 congolais arrêtés à Kiwanja

 » Ils avaient quitté Goma le samedi dernier en voulant se diriger vers Butembo où ils allaient être récupérés par leur coordonnateur afin de les orienter vers Beni.

« Ils étaient au nombre de cinq personnes de diverses nationalités dont 1 Tanzanien, 2 burundais et 2 congolais, tous en provenance de Burundi-Bukavu-Goma voulant aller opérer dans la région de Beni », a déclaré Aimé Mukanda Mbusa , notable de Rutshuru.

C’est, en effet, dans un hôtel à Kiwanja dans le territoire de Rutshuru, en province du Nord-Kivu que ces malfrats ont été identifiés et embarqués.

À l’en croire, ces présumés ADF voulaient prendre la route pour Beni via la ville de Butembo. Celui-ci ajoute que ces personnes suspectes se trouvent à l’ auditorat militaire de rutshuru centre

Ce notable de Rutshuru invite le service de sécurité à se mobiliser afin de maîtriser les tireurs de ficelles de ce groupe terroriste dans la ville de Goma où ils logaient et son agent recruteur qui coordannait le mouvement de cesnguinaires vers leur destination à Beni.

Aimé Mukanda appelle ,en outre, la population à la vigilance pour barrer la route à ces terroristes qui tuent et terrorisent la population civile dans les régions de Beni et Irumu en dépit du régime militaire instauré dans les deux provinces victimes des plusieurs violences.

Samy K. Katembo

«Les forts s’assument. Non, les forts disent la vérité», des diplomates chinois et américains s’entredechir dans les réseaux sociaux sur les mines du Congo

Les révélations du célèbre journaliste Alain Foka sur l’exploitation irrégulière des mines du Congo par les grandes puissances et l’asservissement de son peuple est au centre d’une malaise entre les États-Unis et la Chine.

Trois entreprises chinoises et une firme américaine sont citées dans un documentaire de quelques minutes produits et présenté par Alain Foka qui s’intéressent de près au Congo.
Depuis ces révélations, le Président congolais a appelé plusieurs fois son administration à prendre des mesures conservatoires contre toutes les firmes épinglées dans le documentaire et au-delà.
Pour Peter Pham, le diplomate américain, la Chine est à blâmer. Il dénonce depuis son compte Twitter l’attitude boulimique de la Chine au détriment des droits des populations congolaises et des droits humains. Il appelle alors la Chine à s’assumer.

Zhu Jing, l’ambassadeur de Chine en RDC pense quant à lui que la responsabilité est partagée et l’Amérique est aussi à blâmer. Il note dans son compte Twitter qu’au moins une entreprise américaine est épinglée dans le documentaire. Pour lui, les forts disent la vérité. Il a appelé l’Amérique à sanctionner aussi leurs firmes opérant irrégulièrement comme l’a fait déjà la Chine.

L’ambassadeur Zhu Jing ajoute que la RDC ne soit pas été le terrain de combat des grandes puissances. Personne, dit-il, n’a le droit de se servir du pays, un État souverain et indépendant, pour satisfaire ses propres intérêts.

Côté congolais, c’est l’indignation générale. Les révélations de Alain Foka étalent au grand jour l’inaction et l’impuissance des autorités qui ont de la peine à agir coincées entre des intérêts privées et deux grandes puissances.

axenordsudmedia/Tam tam Newz