Le projet de budget 2022 a été déclaré recevable par l’assemblée nationale le 18 novembre 2021, après les réponses du premier ministre aux préoccupations soulevées par les élus nationaux lors de la séance du débat général sur le projet de loi de finances 2022. Selon le bureau de l’Assemblée nationale, le Premier ministre Sama Lukonde a rencontré les préoccupations des députés.
Dans ses réponses, il a notamment dit que le budget de la Défense est revu à la hausse. Dans le lot de réactions, l’unique député à s’abstenir de voter, Fidèle Likinda du PPRD pense que la réalité sur terrain est le contraire.
« Mon abstention veut dire que ce que le Premier ministre vient de dire c’est du déjà entendu. Des belles phrases, une bonne rédaction, une belle lecture mais la réalité sur terrain c’est le contraire. Allez chez moi au niveau de la Tshuapa. L’eau potable c’est une denrée inconnue chez moi. Ici dans la ville de Kinshasa, vous allez voir comment le peuple est en train de souffrir », a-t-il dit à nos confrères de Yabisonews.cd.
Et d’ajouter: « Bien sûr, ils vont nous dire que nous venons de commencer, les 18 ans c’est leur référence. Mais nous avons quand même bien travaillé. C’est ainsi que pour moi, je ne pouvais pas engager la population qui m’a mandaté dans une histoire qui, en réalité, n’apportera pas une solution ».
Le premier ministre Sama Lukonde était revenu jeudi répondre aux préoccupations des députés nationaux par rapport à la loi des finances exercice 2022.
Dans sa réplique, le Chef du Gouvernement a regroupé les préoccupations des élus nationaux, toutes tendances confondues, en 7 chapitres importants à savoir : les préoccupations d’ordre général ; les préoccupations liées à la sécurité et l’ordre public, singulièrement concernant les conditions sociales des forces armées et de sécurité ; les préoccupations d’ordre social, particulièrement le cas de l’enseignement et de la santé ; les préoccupations liées aux investissements et aux secteurs productifs, notamment l’agriculture, la pêche et l’élevage ; les préoccupations liées à la décentralisation budgétaire et enfin les préoccupations liées au processus électoral.
Les députés nationaux ont voté massivement, jeudi 18 novembre 2021 au Palais du Peuple, le Projet de Budget 2022. Ce, après avoir suivi la réplique que le Premier ministre, Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge, a faite pour répondre aux questions et préoccupations soulevées le lundi 15 novembre lors de la séance de débat général sur le Projet de Loi de Finances 2022.
Dans sa réplique, le Chef du Gouvernement a regroupé les préoccupations des députés nationaux, toutes tendances confondues, en 7 chapitres importants à savoir : les préoccupations d’ordre général ; les préoccupations liées à la sécurité et l’ordre public, singulièrement concernant les conditions sociales des forces armées et de sécurité ; les préoccupations d’ordre social, particulièrement le cas de l’enseignement et de la santé ; les préoccupations liées aux investissements et aux secteurs productifs, notamment l’agriculture, la pêche et l’élevage ; les préoccupations liées à la décentralisation budgétaire et enfin les préoccupations liées au processus électoral.
Le premier ministre Sama Lukonde s’est félicité d’avoir soumis à l’autorité budgétaire un projet de Loi de Finances à la hauteur de 10 milliards de dollars.
« Dans un passé très récent, il était laborieux voire irréaliste d’oser projeter un Budget à hauteur de 5 ou 6 Milliards. Aujourd’hui en tant que Chef du Gouvernement et avec l’apport de tous, en ce compris des élus, je suis fier de défendre devant la Représentation nationale, un projet de Loi de Finances estimé à 10 Milliards des dollars américains », a déclaré Sama Lukonde, sous les applaudissements des élus du peuple.
La question des crédits alloués à la défense nationale ayant fait l’objet des plusieurs préoccupations des élus du peuple, le Premier ministre Sama Lukonde y a apporté une réponse appropriée.
« Pour ce qui est des crédits alloués à la Défense nationale, le Gouvernement ne souhaite pas s’y étendre pour respecter le caractère secret de ce secteur stratégique. Il sied cependant de signaler que, par rapport à l’exercice 2021, les secteurs de la Défense Nationale et de la Sécurité connaissent respectivement des accroissements des crédits de l’ordre de 22,62% et 32,47%. La défense tout particulièrement, constitue le troisième poste de dépenses après respectivement l’éducation et la santé. Il y a lieu d’ajouter que d’autres dépenses liées au secteur de la sécurité, considérées comme dépenses de souveraineté, sont exécutées sur d’autres lignes de crédit logées au Ministère du Budget, notamment dans le cadre des charges communes, des dépenses courantes et des crédits centralisés. À ce sujet, votre Gouvernement s’appuiera sur la sagesse des élus du peuple, afin d’assurer l’atteinte de tous ses objectifs, dans le cadre de la sécurisation de notre pays », a-t-il souligné.
Des préoccupations liées à la réduction du train de vie des institutions ont été également passées au peigne fin.
« S’agissant de la problématique de la réduction du train de vie des institutions, qui a été liée à l’amélioration des conditions de vie de certaines catégories sociales dont nos Forces armées, nos enseignants et autres fonctionnaires de l’État, laissez-moi vous rassurer que, suivant les orientations de Son Excellence Monsieur le Président de la République, votre Gouvernement avait d’ores et déjà levé cette option.Pour le reste, en vertu de l’autorité budgétaire reconnue au Parlement par l’article 126 de la constitution, le Gouvernement fait pleinement confiance à la clairvoyance des dignes Représentants du peuple que vous êtes pour opérer des choix judicieux à cet effet », a dit le Premier ministre.
Rappelons que ce Projet de Loi de Finances 2022 est présenté en équilibre, en recettes et en dépenses, à hauteur de 20.730,1 Milliards de Francs congolais qui, par rapport au budget initial de l’exercice 2021 chiffré à 14.620,5 Milliards de Francs, réalise un taux d’accroissement de 41,8%.
Les principaux agrégats du Budget 2022 se déclinent sous trois formes à savoir : Budget général : 19.070,3 milliards de FC ; Budgets annexes : 409,9 milliards, Comptes spéciaux : 1.249,8 milliards de FC. Il faut aussi noter que les recettes du Budget général comprennent les recettes internes de 13.417,9 Milliards de Francs congolais et les recettes extérieures de 5652,4 Milliards de Francs congolais, représentant respectivement 70,4% et 29,6% du budget général.
Cette Loi de Finances est sous-tendue par quelques indicateurs et agrégats macroéconomiques, à savoir : Taux de croissance du Produit Intérieur Brut : 5,6% ; Déflateur du PIB : 7,4% ; Taux d’inflation moyen : 6,2%, Taux d’inflation fin période : 6,3%, Taux de change moyen : 2085,83 FC le dollar ; Taux de change fin période : 2130,07 FC le dollar ; PIB réel : 12.842,95 milliards de FC ; PIB nominal : 119.540, 82 milliards de FC ; Pression fiscale : 11,2%.
Siégeant en matière répressif, La cour constitutionnelle s’est déclarée incompétente, lors de l’audience de ce lundi 15 novembre, dans l’affaire Bukanga-Lonzo où Matata Ponyo, Patrick Kitebi et Grobler Christo ont été accusés de détournement des deniers publics.
Selon la notification de cette cour, l’ancien premier ministre est justiciable dans des juridictions ordinaires du fait qu’il n’assume plus la fonction du chef du gouvernement, afin d’être auditionné dans une telle instance judiciaire.
Il faut le préciser que cette exception a été soulevée par les avocats de l’homme à la cravate rouge, depuis la précédente audience.
Signalons que l’ouverture du procès de Matata Ponyo et consorts a débuté depuis le 25 octobre 2021. C’est une affaire dans laquelle ils sont poursuivis pour le détournement des derniers publics aux fonds alloués au projet du parc agroalimentaire Bukanga-Lonzo.
La plénière prévue vendredi 15 octobre 2021 pour auditionner le rapport paritaire sur la CENI a été officiellement reportée à une date ultérieure.
Tout porte à croire que le FCC de Joseph Kabila et l’Ensemble pour la République de Moïse Katumbi ont dû arriver à bloquer la machine, ce qui n’a permis aux députés de siéger afin de statuer sur ledit rapport.
Nous y reviendrons pour vous apporter plus d’éclairage à ce sujet dans nos prochains articles.
Au cours d’un meeting populaire tenu le samedi 09 octobre au terrain sainte Thérèse dans la commune de N’djili, Martin Fayulu Madidi l’un des membres du présidium de Lamuka, a demandé aux congolais de contrecarrer la route à toute tentative visant à conduire le régime Tshisekedi au delà de la limite constitutionnelle de sin mandat actuel prévue en 2023.
Le président de l’Écidé accuse le régime Tshisekedi d’use de subterfuge, conscient d’un bilan à déconfiture, après avoir acheté la conscience des juges de la cour constitutionnelle, il cherche maintenant à placer un pion à la tête de la CENI pour la réussite de son plan. « Ils ont placé les juges à la cour constitutionnelle, en attendant qu’ils choisissent un homme à la CENI pour le succès de son plan. », a déclaré Martin Fayulu
Dans foulée, le nouveau coordonnateur de la coalition Lamuka a applaudi des deux mains le duo Cenco-Ecc pour avoir dénoncé la corruption dans le processus menant à la désignation des nouveaux membres de la centrale électorale. Pour lui, à travers cet acte, ils ont sauvé le pays. L’heure est venue de dire non à la CENI politisée, au glissement, à la fraude électorale et pour y arriver, la coalition Lamuka projete une marche le 16 octobre prochain.
Il sied de rappeler qu’au cours de ce meeting, Martin Fayulu a repris le bâton du commencement de lamuka pour un mandat de 6 mois.
Le Gouverneur de la ville-province de Kinshasa, Gentiny Ngobila Mbaka est convoqué ce vendredi 01 octobre à l’inspection Générale des Finances (IGF).
A en croire une correspondance lui adressée, l’inspecteur Général des Finances, chef de service, Jules Alingete Key a fait savoir que l’autorité urbaine de Kinshasa est convoqué sur base de la mission de contrôle de gestion effectuée par cette institution auprès du gouvernement provincial de Kinshasa.
« Par la présente, j’ai l’honneur de vous inviter à une réunion de travail en vue de vous communiquer les conclusions découlant de la mission de contrôle de gestion effectuée par l’Inspection Générale des Finances auprès du Gouvernement provincial de Kinshasa. La réunion aura lieu à mon bureau de travail, à l’Inspection Générale des Finances, ce vendredi 1er octobre 2021 à 10 heures précises », peut-on lire dans cette correspondance.
Il faut le signaler que l’IGF instruit le gouverneur Gentiny Ngobila, à se faire accompagner de son ministre des finances et de son conseiller financier.
Le pied dans l’eau, la RDC d’après janvier 2019 se plaint d’avoir soif. Une situation inconcevable et impensable. Le pays a atteint le bas-fonds, avec l’UDPS à sa commande…
Si la rentabilité d’une affaire se définit en terme de pertes et profits, combien avons-nous investi dans cette affaire de recherches d’investisseurs et combien avons-nous gagné ? Il y a lieu de rappeler ici qu’il s’agit de l’argent du contribuable congolais.Au delà même de cet argent que le pays perd sans retour, il faut ajouter un manque de programmation et de vision dans la conduite des affaires de l’État, que le peuple se doit de sanctionner en 2023. Tous les indicateurs sont au rouge et le peuple est lui-même témoin de sa souffrance.
Le changement, c’est maintenant, juste à l’échéance de leur mandat C’est le cas de le dire. Pas un jour de plus dans cet enfer où nous vivons. Un mandat, c’est 5 ans, soit 1825 jours. La souffrance du peuple a déjà atteint un niveau effroyable. D’ailleurs, eux-mêmes sont déjà entrés en campagne, une manière de nous faire comprendre leur cuisant échec pour ce mandat. Ont-ils un argument devant la dégringolade de la situation socio-économique de notre pays? La mort programmée de l’UDPS après le 23 janvier 2024
Il ne peut y être autrement. C’est un parti qui a perdu tout crédit devant les congolais qui ont découvert leur véritable face. Besoin de préserver nos pneus, la loi n’a pas prévu la crevaison de nos pneus par les cadres des partis politiques. Besoin de récupérer notre quiétude après cette date. Ceci n’est qu’un chat parmi les animaux, un cas parmi tant d’autres. Il est temps que les congolais mutualisent leurs forces La possibilité d’un candidat unique contre ceux qui sont entrés en campagne prématurément devrait faire son chemin dans nos esprits. FCC – LAMUKA – ENSEMBLE – UNC – SOCIÉTÉ CIVILE, c’est bientôt 2022, l’année où doit se définir les enjeux électoraux pour 2023.
L’heure de se concentrer sur l’essentiel a sonné. Nous devons délivrer notre peuple et permettre au citoyen MBOSO de vivre sa retraite dorée. L’appel est lancé
Félix Tshisekedi n’est visiblement pas favorable à la proposition de Loi sur la congolité soutenue par l’ancien candidat à la présidentielle Noël Tshiani et portée par le député Nsingi Pululu au Parlement
Au cours d’un entretien accordé à Voa, le Chef de l’État, sans vouloir verser dans la polémique, a émis des simples questionnements sur cette proposition de Loi à controverse. » Est-ce cela suffit comme critère pour servir son pays de manière loyale », s’interroge Félix Tshisekedi.
Cette réponse du président congolais vient mettre un terme à la polémique sur les accusations portées contre lui par certaines personnes comme quoi, il serait derrière la position de Tshiani en vue d’écarter Moïse Katumbi, probable candidat à la présidentielle en 2023.
Faut-il signaler que la proposition de Loi Pululu- Tshiani n’a pas non plus été alignée parmi les matières à traiter pour cette session parlementaire de septembre.
Le président de la République Démocratique du Congo, Félix Tshisekedi prendra la parole à la tribune de la 76e session de l’Assemblée générale des Nations-Unies ce mardi 21 septembre, à New-York (USA).
Cette énième session va tabler autour du thème « Miser sur l’espoir pour renforcer la résilience afin de se relever de la Covid-19, reconstruire durablement, répondre aux besoins de la planète, respecter les droits des personnes et revitaliser l’Organisation des Nations-Unies.
Bien avant le débat général annuel qui s’ouvre mardi 21 septembre, l’assemblée générale a déjà entériné les programmes de ses 6 grandes commissions. A noter que le débat général se poursuivra jusqu’au 27 septembre prochain.
Toute compte, les grandes commissions tiendront leurs travaux jusqu’au 10 décembre, avant que l’assemblée générale ne suspende la partie principale de sa session lundi 13 décembre, apprend-on. D’après la cellule de communication présidentielle, le President en exercice de l’Union Africaine, le Chef de l’Etat Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo figure parmi les chefs d’Etat qui s’exprimeront le premier jour, le mardi 21 septembre 2021 à 14 heures de New- York ( 19 heures à Kinshasa).
Ce grand oral, le deuxième de la série après sa première participation en septembre 2019, est très attendue car il permettra au Président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo de faire entendre la voix de l’Afrique et son pays la RDC.
Le discours du président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo devant La Tribune de l’ONU sera retransmis sur les antennes de la RTNC.
La première grande décision du gouverneur ai Justin Luemba Makoso après sa prise de pouvoir officiel est le changement à la tête du secrétariat de son gouvernement provincial.
Dans un arrêté signé ce 18 septembre 2021, l’intérimaire a fait son choix à un grand homme de Droit de renom et de la vie politique du Kongo-Central. Il nomme, à cet effet, Monsieur Michaël MAY’S MAVUEMBA LUZITUSU KINKELA pour piloter ce secrétariat.
Maître May’s, comme certain aime l’appeler, est actuellement Avocat au barreau du Kongo-Central et fût candidat malheureux aux élections législatives de 2018 pour la circonscription de Matadi. Il remplace Maître Jean-Jacques Fukiabelo Mvemba, un proche de l’ancien gouverneur qui occupait ce poste depuis décembre 2019. Qui a son tour avait remplacé Mme Anne-Marie TSASA, l’épouse du feu André Masumbu Baya, l’auteur de la motion de défiance ayant destitué le gouverneur Atou Matubuana le 4 décembre 2019.
Il sied de signaler que l’ancien secrétaire général serait révoqué par Justin Luemba pour « Insubordination » d’après une source très sûre proche du gouvernorat.