Kwilu : Une trentaine des détenus recouvrent la liberté suite aux mauvaises conditions carcérales

À la province de kwilu, plus précisément au territoire de Gungu, 38 détenus recouvrent la liberté en raison des mauvaises conditions carcérales. Ce qui ressort d’un communiqué été transmis par la société civile du territoire de Gungu.

La mise en liberté de tous ces prisonniers est intervenue en début de cette semaine. La majorité de ces détenus est constituée des hommes et on note seulement 4 femmes.

À en croire la société civile, c’est depuis plusieurs années que les autorités n’accordent plus des subsides alimentaires aux prisonniers qui, du reste, sont abonnés à leur triste sort.

« Depuis des années, le gouvernement de notre pays ou celui de la province n’accorde aucune subvention pour les détenus. Ceux-ci vivent dans des conditions inhumaines » indique le président de la société civile, Joachim Kusamba.

D’après le président Joachim, la démarche de la Libération de ces prisonniers est accordée grâce à l’ implication personnelle de son éminence Fumu Mapanda, représentant légal de l’église du St Esprit du Congo (ESECO), une communauté faisant partie des églises protestantes.

Le président de la société civile renseigne notamment que le prélat protestant a du verser une somme d’argent importante et a recueilli la discrétion à ce sujet quand au montant mobilisé.

Le directeur de la prison trouve cet acte strictement nécessiteux eu égard aux mauvaises conditions dont étaient l’objet de ces pauvres détenus.

« Cette libération tombe au bel endroit pour désengorgement de la prison Centrale de Gungu. Construite pour recevoir une cinquantaine de détenus, actuellement elle contient plus de 1000 prisonniers » a fait savoir le directeur de la prison Centrale de Gungu.

Ce dernier invite les autorités à mobiliser des moyens pour construire d’autres centres pénitentiaires afin de mieux installer les détenus, car cela permet une meilleure rééducation et non d’en faire des récidivistes au sortir de la prisons après avoir terminé leurs sentence pénales.

Jason Munginda

Mongala: Les enseignants en grève pour réclamer leurs arriérés de salaires

A en croire nos sources sur place, ces chevaliers de la craie blanche réclament leurs salaires du mois de février et ceux de mars. D’après leurs propos, ils ont été pris en charge par le Caritas de Lisala. Chose contraire depuis le mois de février dernier, ils n’ont pas touché à leurs salaires respectifs comme tous les autres fonctionnaires de L’État.

Par ailleurs, Ils disent avoir saisi les instances habilitées, en l’occurrence le caritas. quoique cela n’a été que un feu de paille d’où aucun résultat concret ne s’est manifesté de leur part. C’est en ce sens qu’ils se sont résolus de décréter un mouvement de grève qui se poursuivra jusqu’à ce qu’un gain de cause soit obtenu. En cas de force majeur, ils resteront catégoriques.

Tout compte fait, L’un des syndicalistes, Liévin Monzinga, a haussé le ton pour dénoncer les conditions misérables que ses collègues enseignants vivent actuellement.

Jason Munginda

Lomami : Un député provincial met gratuitement des moulins à la disposition de sa base de Mwene-ditu

Dans le souci de répondre aux besoins de sa base de la commune de Musadi, le député provincial élu de la circonscription électorale de Mwene-ditu dans la province de Lomami, Joseph Mbaya Kabwe wa Muadi, vient de mettre à la disposition de ses électeurs trois moulins à moudre implantés déjà dans certains quartiers de ladite commune.

Pour cet élu, la mouture est gratuite pour aider les familles qui n’ont pas assez de moyens.

Dans un message transmis ce dimanche 4 avril 2021 à la rédaction d’axenordsudmedia.com, il indique que 15 litres de gasoil (Mazout) sont donnés chaque jour pour le bon fonctionnement de ces engins dont 5 litres par moulin.

« Cet acte est pour accompagner le chef de l’État dans ses actions le peuple d’abord, un député doit être près de sa base au lieu de rester dans les polémiques inutiles qui n’avancent à rien entre nous députés, mais il faut qu’on reste tous dans la vision du chef de l’État »,a fait savoir le coordonnateur de l’ONG Ased.

Un acte salué par la population de cette partie de la ville ferroviaire de Mwene-ditu qui demande à ce dernier de n’est pas se limiter seulement à ces gestes bienfaisants.

« C’est le seul député provincial qui fait la différence dans cette ville de Mwene-ditu, même s’il est du FCC mais ses actions parlent, nous lui demandons de booster encore plus et de faire ce geste dans d’autres quartiers de trois communes de Mwene-ditu, lors de l’apparition de la Covid-19 en RDC, il nous a donné des cache-nez, savons anti-septiques, des laves mains sans oublier l’aménagement des sources d’eau »,a relaté un habitant à la presse locale.

Il faut rappeler qu’au mois d’octobre 2020 dernier, Joseph Mbaya Wa Muadi avait remis des moulins (kits complets + 20 litres de démarrage) , des uniformes scolaires et des cartons de savons aux personnes vivant avec handicap et les albinisme de la ville de Mwene-ditu.

Socrate Ndala

Lomami: Fabien Mutondo, élu nouveau président du conseil urbain de la jeunesse de Kabinda

L’élection des membres du bureau du conseil urbain de la jeunesse a eu lieu dans la soirée de ce samedi 03 avril 2021 à Kabinda,chef-lieu de la province de Lomami. Patient Ngoyi, Ngolo Kankieza Rosalie et Kakiese Jeannot sont élu respectivement 1er, 2e et 3eme Vice-président.

Mutondo Eyamba Fabien, élu nouveau président du conseil urbain de la jeunesse de Kabinda avec le suffrage valablement exprimé à 94,4%, invite les jeunes à travailler dur pour la ville afin de trouver des solutions aux différents problèmes qui menacent la ville, surtout le chômage et la cybercriminalité.

“Je suis très heureux ce soir d’être élu comme le nouveau président du conseil urbain de la jeunesse en ville, c’est pour une question de responsabilité, que de luxe. Aujourd’hui, c’est une victoire pour la jeunesse de la ville Kabinda. Je suis très reconnaissant de travailler avec eux afin de chercher comment mettre fin aux différents problèmes qui est entrain de menacer notre province, surtout notre ville de Kabinda”,a-t-il réagi après son élection lors d’un entretien accordé à axenordsudmedia.com.

Il a en outre promis aux jeunes de faire des plaidoyers aux autorités urbaines pour tous les problèmes liés à la jeunesse.

“Concernant le travail, nous avons promis aux jeunes de mener quelques plaidoyers avec les autorités pour permettre aux jeunes d’accéder à certaines opportunités de la province surtout de la ville de Kabinda. Donc nous serons là pour eux », a martelé Fabien Mutondo.

Socrate Ndala

Nord-Kivu : suite à l’insécurité criante, 30 écoles ferment les portes

Dans la localité de Ikobo au secteur de Walikale au Nord-kivu, plus d’une trentaines d’écoles ont fermées leurs portes, indique un communiqué transmis à notre rédaction par des sources concordantes de ce coin de la RDC samedi 3 avril 2021.

À en croire ce dernier, cette fermeture des écoles est due à l’insécurité qui sévit dans cette partie du territoire national, des confrontations répétitives entre des groupes armées s’observent depuis peu.

Par la suite des cette instabilité sécuritaire, certains enseignants ne viennent plus dispenser les cours aux élèves, il y a de cela plusieurs jours. Et cela, par craintes d’être à la merci de ces dissidents.

Ce dernier fait savoir également que plusieurs habitants de ce coin, ont abandonné leur domicile respectif à cause de cette insécurité, et ont trouvé refuge hors de la localité.

Jason Munginda

Lomami: Une délégation du SECOPE à Kabinda pour le toilettage du fichier de paie des enseignants

Une délégation des contrôleurs techniques du Service de Contrôle et Paie des Enseignants (SECOPE) est arrivée depuis mercredi 31 mars dernier à Kabinda, chef-lieu de la province de Lomami.

Selon le chef de mission qui s’est livré à la presse locale après leur entretien avec le gouverneur Sylvain Lubamba, l’objet de leur mission de 15 jours est d’identifier et vérifier physiquement les établissements scolaires et leurs personnels (ouvriers, enseignants, préfets, bureaux gestionnaires etc.).

Il faut signaler que sur la liste des écoles désactivées pour la situation de « faux arrêtés », la province éducationnelle de Lomami n’y figure pas, car le contrôle national n’a pas été effectué.

Socrate Ndala

RDC :le ministre Bakonga créé une commission pour examiner la situation des écoles fonctionnant avec de « faux arrêtés

Dans un communiqué publié ce jeudi 1er avril 2021, le ministre de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique (EPST) annonce la création d’une commission ad hoc pour examiner au cas par cas, la situation des établissements fonctionnant avec de » faux arrêtés ».

Willy Bakonga Wilima précise qu’il s’agit des écoles datant de l’époque coloniale et celles créés immédiatement après l’indépendance, éligibles à la régularisation collective c’est-à-dire les écoles datant de la période d’avant la procédure de création par voie d’arrêté.

« Pour les écoles fonctionnant avec de faux arrêtés mais réunissant les conditions requises de viabilité, une dérogation sera sollicitée auprès du premier ministre,chef du gouvernement en vue de la régularisation de leur situation administrative »,note le communiqué.

Il faut rappeler que le secrétaire général de l’EPST a annoncé la désactivation de plus de 1000 écoles qui fonctionneraient avec de « faux arrêtés » sur toute l’étendue de la République Démocratique du Congo.

Socrate Ndala

RDC : la Banque mondiale approuve 500 millions de $ pour renforcer la résilience urbaine et élargir l’accès à l’emploi à Kinshasa

La Banque mondiale a approuvé un financement de 500 millions de dollars en faveur du projet de développement multisectoriel et de résilience urbaine à Kinshasa, en République Démocratique du Congo (RDC), également connu sous le nom de Kin Elenda.

Ce financement alloué par l’Association Internationale de Développement (IDA), permettra de renforcer les capacités institutionnelles de gestion urbaine et d’améliorer l’accès aux infrastructures et aux services.

Il ouvrira également des perspectives socio-économiques à la population de Kinshasa, la capitale de la RDC.

«Kin Elenda contribuera à résoudre les difficultés d’accès aux services de base et à réduire l’exclusion socio-économique dans les zones urbaines. Il s’attaquera aussi aux problèmes d’exposition aux aléas climatiques, qui affectent déjà Kinshasa et sont autant d’obstacles à un développement urbain durable », explique Jean-Christophe Carret, directeur des opérations de la Banque mondiale pour la RDC, le Burundi, l’Angola et Sao Tomé-et-Principe.

Le projet profitera aux habitants les plus vulnérables de Kinshasa en améliorant l’approvisionnement en eau et en augmentant la résilience du réseau électrique, en particulier grâce au recours à des énergies renouvelables.

Plus de deux millions de personnes, dont 51 % de femmes, bénéficieront directement de meilleurs services, avec par exemple des raccordements à l’eau courante dans les logements, une moindre exposition aux inondations et la création d’espaces verts dans les quartiers de Kisenso, Ndjili, Matete et Lemba.

Toutes les composantes du projet viseront à atténuer les inégalités entre les sexes, au moyen d’activités destinées à améliorer la situation socio-économique des femmes et à réduire les violences de genre.

Il faut signaler que le projet appuiera également l’amélioration de la planification urbaine et la génération de recettes, participant ainsi au renforcement des services et de la gouvernance.

Socrate Ndala

Lomami: Début du procès des cadres de l’EPST sur la création des écoles fictives à Kabinda

Au cours de l’audience publique de ce lundi 29 mars 2021 à Kabinda, à la Cour d’appel de Lomami, le Ministère Public et la partie civile ont chargé le chef d’antenne urbaine du Service de Contrôle et de la Paie des Enseignants (SECOPE/Kabinda).

Le coup d’envoi des audiences publiques dans le dossier écoles non opérationnelles et non organisées dans la province éducationnelle de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique (EPST) de Lomami a été donné ce lundi dans l’avant-midi.

Tous les 4 prévenus étaient présents mais un seul chef du SECOPE, Charles Mpeye Mwenze était devant l’instance judiciaire.

Ce dernier a plaidé non coupable en confirmant qu’il n’existe pas les écoles fictives dans sa juridiction. Pour le prévenu du jour, l’identification des enseignants dans les écoles est l’apanage des contrôleurs et non de lui.

Il faut rappeler que ce dossier en justice oppose les avocats de la République aux cadres provinciaux de l’EPST/ Lomami présentement en garde à vue à la prison centrale de Ludimbi dans la ville de Kabinda.

Selon la Cour d’appel, les causes de trois autres prévenus dans ce dossier sont renvoyées au lundi 5 avril 2021 à Kabinda.

Socrate Ndala

Littérature : « Grand Prix panafricain » et « Grand Prix congolais du livre » présentés à Kinshasa

Le Musée National de la RD-Congo a offert ses bons offices, jeudi 25 mars, à la présentation officielle et lancement de deux grands prix littéraires, notamment le « Grand Prix panafricain » et le « Grand Prix congolais du livre » sous l’égide du Pannel chargé d’accompagner la mandature de la RD-Congo à la tête de l’Union Africaine.

S’agissant du Grand Prix congolais du livre, Me Hervé Bia dit Tata N’longi Biatitudes, représentant de ce prix et président de l’Asbl Les Écrivains du Congo, a évoqué le bien-fondé de ce prix qui boostera la littérature congolaise sur l’échiquier continentale. Il a par la suite insisté sur l’environnement de la création littéraire en mettant en place des mécanismes pour stimuler les talents émergents et pour reconnaître le savoir faire de ces derniers par la consommation des biens culturels.

Ce prix s’articule sur trois catégories à savoir un prix pour la fiction, un autre pour l’essai et un autre encore appelé Prix d’honneur.

Concernant le Grand Prix panafricain, dans sa prise de parole, l’écrivain Ricard Ali, a vanté les mérites de ce prix ayant été créé afin de propulser les œuvres littéraires des écrivains africains évoluant en Afrique et à l’étranger. Il a encore évoqué le caractère pertinent de la culture qui doit occuper une place importante dans la politique de toutes les nations africaines.

Le lancement officiel de ces deux prix a vu la participation du ministère de la culture et des arts, le secrétaire général de l’association panafricaine des Écrivains, Dr Wale Okerian, des personnalités politico-administratives du pays, les écrivains et les passionnés de belles lettres.

Somme toute, le Grand Prix Congolais du livre sera décerné au mois de septembre prochain aux meilleurs lauréats de chaque catégorie. Dans l’entre-temps, Le Grand Prix panafricain sera décerné en novembre prochain lors de la journée internationale de l’écrivain africain.

Masand Mafuta